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Dream of Life ~ Où les mots prennent vie

28 avril 2010

Tears of Poison

Extraordinaire non ? Mon premier article depuis un bon moment. Les blogs, c'est vraiment pas mon truc, m'enfin, voici quand même une nouvelle de mon lycée que j'ai écrite dans le cadre du concours de la nouvelle avec en thématique "la Lutte" et donc moi, j'ai choisis d'illustrer la "lutte pour survivre". J'espère que ce petit texte vous plaira.


~ Tears of Poison ~

 

La pluie retombait fortement sur le bitume usé de la petit ruelle sombre, les gens marchaient d'un pas pressé dans la grande rue adjacente, blottie sous leur parapluie, ils n'avaient qu'une idée en tête, c'était rentrer chez eux au plus vite. Ils ne faisaient pas attention au monde qui les entouraient, ils n'étaient réceptifs qu'au bruit des gouttes d'eau claquant sur la membrane de leur abri, ils n'étaient même pas capable de voir l'enfant abandonné aux intempéries croupissant près de la benne à ordures, les jambes contre sa poitrine et les regardant passer de ses yeux vide d'expression. Il ne savait plus comment il avait atterri ici, l'idée de mourir le berçait tendrement, cela ne gênerait personne s'il passait de vie à trépas, personne ne faisait attention à lui. Ses souvenirs étaient déjà passés de l'autre côté, il en avait oublié son propre nom, sans doute orphelin ou enfant laissé à l'abandon par des parents inutiles, incapable de prendre soin de l'être issu de leur chair et de leur sang. Mais il se souciait peu de savoir s'il avait des parents ou non...

La pluie lavait son corps sale et puant, ses vêtements étaient terreux et malgré l'eau les détrempant, ils le restaient. L'indifférence des gens ne l'atteignait pas, il se moquait bien de tout cela, de la vie ou de la mort. Sa vie avait perdu tout intérêt avant même qu'il ne la trouve, il était devenu néant en perdant la richesse de son âme formée par ses souvenirs. Son existence même était devenue inutile, sans but à poursuive, il n'avait pas de rêve, rien, personne, pas même un objet précieux auquel se rattacher, aucune étincelle d'espoir ne brillait dans ses prunelles noires. Le jeune enfant regardait inlassablement les gouttes de pluie retomber sur le trottoir bondé de monde, d'une foule qui ne diminuait pas en ce quartier toujours fréquenté de Shinjuku1. Des visages inconnus défilaient devant ses yeux vitreux, pas un seul ne ravivaient un souvenir en sa mémoire perdue, rien qui pouvait l'éveiller, pas même une bribe d'image. L'eau perlait sur ses cheveux d'ébène et ruisselait sur son visage fin et sans expression qui se releva à la vue d'un homme qui venait de s'engager dans la petite rue. Le jeune enfant ne réagit pas, ses lèvres légèrement entre-ouvertes laissaient l'eau glisser dans sa bouche et le désaltéré, il regardait le nouveau venu sans vraiment le voir puis après un instant, il reposa son menton sur ses genoux et regardait les pieds se mouvoir jusqu'à lui.

Le jeune enfant sursauta quand une main ferme et solide entra dans son champ de vision. Un instant de panique se saisit de lui et il se mit à trembler, un sentiment de peur l'envahi sans qu'il sache ce que c'était. Il voulut reculer mais son dos était déjà contre la benne à ordure et d'un côté c'était un mur, dans son coin, il s'était fait prisonnier lui-même. L'homme s'accroupit bientôt tout près de lui et son visage ne montrait rien d'hostile à son égard mais le garçon ne s'apaisa pas immédiatement, ses entrailles restaient nouées dans son petit corps frêle et fragile. Son regard noir s'était fixé sur celui bleu clair de l'inconnu et à l'opposé de ses yeux, ceux de cet homme avaient une petite lumière qui brillait à lui réchauffer un peu le coeur. Il eut l'impression d'avoir déjà vu cette lueur quelque part mais il n'aurait su dire où mais par cette sensation familière, il daigna finalement se calmer et le laissa approcher un peu plus de lui, ses tremblements s'étaient tus. Le jeune enfant déposa lentement sa main sur celle de l'homme tendu vers lui et celui-ci vint sourire.

-Qu'est-ce qu'un enfant comme toi fait ici par un temps pareil ?

L'interpelé ne répondit pas, il n'avait pas vraiment de réponse à la question, de plus,  il ne savait pas quoi lui répondre. D'un seul coup, l'inconnu vint tirer sur son bras maigre et l'entraîna contre lui. La pluie cessa en même temps de lui tomber sur le visage et un bruit sourd entra dans ses oreilles, celui des gouttes retombant sur un tissu plastique. En levant son frêle visage d'albâtre, il vit au dessus de sa tête un ciel noir voilé du squelette métallique d'un parapluie aux ailes membraneuses. Une main passa subitement dans ses cheveux détrempés jusqu'à ce qu'elle arrive à l'arrière de son crâne et le pousse un peu plus contre le corps chaud de l'homme. Le garçon ne sut pas trop quoi faire alors il laissa l'inconnu faire sans pour autant lui accorder confiance mais cette chaleur l'apaisait tellement !

-Tu es trempe de partout, tu risques de tomber malade. Tu sais où sont tes parents ?

Le jeune enfant ne répondit rien une fois de plus mais à cette question, il secoua tout de même la tête en signe de négation et l'homme fut étonné de ne pas entendre le son de sa voix enfantine. Sans prévenir, il souleva le petit corps et l'assit sur son bras, le calant contre son torse et les petites mains de l'enfant se posèrent sur ses larges épaules.

-Quel âge tu as petit gars ?

Il haussa les épaules. Malgré la maigreur de son corps, au vu de sa taille, il devait avoir entre sept ou huit ans, du moins, c'est ce que l'homme en déduit.

-Ton nom ?

Nouveau haussement d'épaule, pas de réponse à donner, rien, le néant absolu. L'inconnu fronça un sourcil, intrigué par tant de mystère autour d'un si jeune garçon. Mais s'il l'avait pu, l'enfant lui aurait donné son nom, mais lui-même il l'ignorait et un blocage en son cerveau l'empêchait à cet instant présent d'exprimer ce qu'il aurait voulu dire, seul des gestes pouvaient traduire ses semblants de paroles.

-Tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je t'emmène ?

L'enfant fut étonné par la question, après tant d'indifférence passé par la foule aveugle, on voulait à présent le mener ailleurs. Mais où, il ne s'en soucia pas vraiment, rien ne pouvait être pire qu'ici et de toute manière, il ne put faire aucun signe qu'il se fit déjà emmené et rapidement, il passa ses petit bras autour du cou de l'homme et posa sa tête contre son épaule. L'individu sourit et le serra un peu plus contre lui et le jeune garçon se laissa faire sans doute avec inconscience mais il se ne fit rien, fermant les yeux, il se laissa bercer tendrement par les mouvements réguliers provoqués par la marche. Un léger murmure lui parvint à l'oreille alors qu'il sombrait peu à peu dans un doux sommeil.

-Dorénavant, tu t'appelleras Llyr et tu vas vivre dans le quartier de Kabukichô2, avec ta nouvelle famille, j'espère que tu n'as rien contre les yakuzas3. Je ne te laisserais pas seul, petit.

 

La pluie tombait en abondance ce soir là et réveilla un jeune homme qui se redressa sur sa paillasse miteuse. La couverture qui couvrait son corps glissa et laissa à la vue son torse nu, révélant de légères cicatrices qui marquaient ses épaules aux courbes gracieuses. Le bruit de l'eau tombant sur le sol et les carreaux lui avait rappelé de vieux souvenirs qu'il pensait avoir oublié. Une porte s'ouvrit bientôt et de la lumière entra à flot dans le petit espace qui servait de chambre au jeune homme et rapidement, une silhouette se dessina à contre jour.

-Llyr, il y a Yukito qui veut te voir.

Le jeune homme poussa un long soupir puis se tourna vers la silhouette.

-Il n'en a pas eu assez cette nuit ?

L'ombre haussa les épaule puis s'éloigna, laissant la porte ouverte suffisamment pour que Llyr puisse plier sa maigre couverture et enfiler ses vêtements, bien qu'il risquait de ne pas rester en place bien longtemps, enfin, tout dépendrait de l'humeur et de la demande de son cher chef. Du jour au lendemain, sa vie qui était devenue plus ou moins prospère avait basculée dans l'enfer le plus total. Il y a une douzaine d'années ou presque, un homme l'avait sorti de son trou, un homme qui avait eu la bonté de le recueillir alors qu'il avait été invisible aux yeux de tous, cet homme, c'était Hideaki Hanazaki, un type très influent dans le domaine politique mais qui dirigeait surtout un casino pas très net sous le joug de son clan mafieux. Le trafic en tout genre y volait très bas mais avec ses contacts, il passait facilement entre les mailles de la justice, et tout ce qu'il savait, Llyr le devait à cet homme unique qui était devenu son père, le seul et l'unique à ses yeux mais suite à son assassinat il y a quelques mois, qui d'autre que le fils du boss pouvait reprendre le flambeau ?

Non, ce n'est pas lui qui avait été choisi, mais le fils légitime de Hanazaki, le Yukito en question et pour ne rien caché, ce dernier ne portait pas Llyr dans son coeur. La jalousie et la rancoeur avait endurci le coeur du jeune chef de famille et à présent que son père était passé de vie à trépas, il pouvait faire passer toute sa frustration sur le jeune homme plus jeune que lui de seulement un ou deux ans. En quelques mois, il s'était déjà « amusé » avec lui un bon nombre de fois mais son souffre-douleur ne ressentait plus ni souffrance ni douleur, juste une certaine routine.

Llyr finit d'enfiler son pantalon en cuir noir puis enfila vite fait une chemise blanche et se dirigea vers la porte d'un pas lent, pas tellement motivé à retourner une fois de plus au côté de son soit disant Oyabun4. Il n'y avait presque aucune justification dans les gestes de cet homme, il ne le maltraite que pour se venger de son père qui l'a délaissé pour s'occuper de lui alors qu'il était sans famille, sans nom, et sans souvenirs. On le nommait souvent comme le chouchou du boss mais après la mort de ce dernier, il ne pouvait plus porter ce surnom puisque l'actuel chef avait changé et qu'il s'était pri plus de coup qu'il n'en avait eu en une dizaine d'année. Malgré tout il ne pouvait pas renier sa famille, il était plus ou moins prisonnier de cet endroit mais c'était son seul foyer, il n'avait nul part où aller et sa vie était lié toute entière à ce clan alors même si Yukito ne le portait pas particulièrement dans son coeur. Il ne pouvait pas partir et même s'il le faisait, il doutait fortement qu'on le laisse partir comme cela.

Les yakuzas ont plusieurs règles et rituels, notamment un pour quitter le clan mais dans un sens, il n'avait jamais vraiment fait parti à part entière de cette famille puisqu'on n'a jamais pris la peine de lui tatouer l'emblème du clan sur une partie de son corps, l'ancien chef disait toujours qu'il était trop jeune pour qu'on lui inflige la douleur du marquage car les tatouages sont fait de façon traditionnelle, l'encre injecté sous la peau de manière à rendre le tatouage irréversible. Hideaki ne l'avait jamais avoué mais le jeune homme se doutait bien que ce n'était qu'une excuse qu'il donnait, qu'il devait y avoir une autre explications plus enfouie et qu'il ignorait et ignorerait encore longtemps, un secret qu'il a emporté dans sa tombe sans jamais le lui révéler.

-Llyr, bouge tes fesses, il commence vraiment à s'impatienter !

-J'arrive, j'arrive, je vais pas non plus me présenter nu devant lui.

Une fois qu'il eut finit de boutonner sa chemise, il daigna sortir de la petite chambre et pour ne pas l'étonner, de sourd ronflement lui parvenait. La plupart du clan dormait encore à cette heure-ci, Llyr n'avait pas l'heure sous les yeux mais il avait pu au moins remarquer que le soleil ne s'était pas encore levé, le ciel, même s'il était caché par les nuages noirs de pluie, était bien trop sombre pour prétendre à la nuit finie. Il n'eut pas besoin qu'on lui montre le chemin qu'il devait prendre, il le connaissait bien assez, même s'il aurait voulu tout oublier, il y a malheureusement des choses que l'on ne peut effacer de sa mémoire. Pour survivre, il avait dû se forger une carapace et celle-ci s'était nettement renforcer depuis les traitements de Yukito, il le fallait bien, auquel cas il aurait sombrer dans la peur et la folie sans moyen d'en réchapper. Le long couloir sombre aurait eut besoin d'un bon coup de balai depuis bien longtemps, les toiles d'araignée étaient présentes en grand nombre et la poussière s'y déposait, les ampoules électriques étaient pour la plupart brisé et ne pouvait offrir aucune lumière pour guider les pas du jeune homme mais à force de routine, on connait que trop bien le chemin et on ne demande plus de luminosité pour avancer dans les ténèbres.

De sous la porte du fond, une lumière filtrait faiblement et après un bref coup contre la parois de bois, une voix brisa le silence et Llyr entra dans la salle miteuse. C'était la chambre de Yukito et autant dire que le confort y était plus respectable que dans son placard à balais tout juste assez grand pour contenir deux hommes. Yukito était assis sur son lit et s'était tourné vers lui avec son habituel regard sombre et glacial, son visage était dur et gâchait toute la beauté de ses traits magnifiques. Il était habitué à ce visage, après tout, il avait grandi avec lui et s'il arrivait à effrayer les autres ainsi, sur Llyr, cela ne faisait pas particulièrement effet. En un instant, Yukito se leva et s'approcha du jeune homme, l'attrapant par le col, il vint le jeter sur le lit sans lui laisser le temps de réagir. Très vite, il se prépara à recevoir des coups ou se retrouver nu, c'était devenu tellement habituel que cela ne lui faisait absolument rien. Yukito se mit à califourchon sur son corps devenu un peu plus robuste avec le temps, et rapidement, sa chemise se retrouva par terre mais si d'ordinaire il se retrouvait plus vite dénudé, seul ce vêtement-là s'envola pour le moment.

Des ongles se plantèrent dans sa chair et lui arrachèrent des bouts de peau, ils s'enfonçaient encore et encore, voulant aller toujours plus profondément jusqu'à lui arracher des gémissements de douleur que Llyr gardait au fond de sa gorge. Yukito se plaisait dans cette torture, entendre ainsi la voix du jeune homme filtrer dans la chambre, sa seul souffrance lui apportait extase et plaisir. Du sang vint vite maculer son corps d'albâtre tandis que son tortionnaire se léchait les doigts pour ensuite le griffer sauvagement et faire de nouveau entende sa voix. Ce n'était pas grand chose par rapport aux coups qu'il lui portait d'ordinaire, peut-être était-il d'humeur plus sadique que d'habitude, toujours à la recherche d'un moyen de le torturer différemment. Ses cicatrices sur ses épaules avaient été causées par des griffures aussi, plus profondes, mais il ne gardait pas forcément de marques de ses séances, certains dans le clan avaient la bonté de soigner et panser ses blessures parfois. Mais on pouvait lui donner tous les remèdes du monde, rien ne pourrait jamais le soigner complètement, il y a des cicatrices que l'on ne peut pas refermer. Les lèvres de Yukito se posèrent délicatement tout près de son oreille, son souffle tiède effleurant son cou le fit frémir mais sa voix le glaça.

-Crie pour moi, crie de douleur ou de plaisir peut m'importe, mais fais moi entendre ta voix.

Les mains de Yukito glissèrent sur ses hanches qu'il griffa comme il l'avait fait avec son torse mais le jeune homme serrait les dents pour ne pas laisser filer sa voix, ne pas lui procurer ce plaisir tant attendu, mais cela le contraria fortement et la douleur se fit plus intense dans sa chair. Llyr aurait voulut ne pas céder mais tout son être avait besoin d'extérioriser sa douleur et donna au tortionnaire ce qu'il attendait avec délectation et prit d'autant plus de plaisir à planter ses ongles dans ses hanches. La souffrance de son corps le dévorait intérieurement et tant de choses se bousculaient dans sa tête mais pour la plupart il ne pouvait y répondre, il ne le voulait pas où cela donnerait davantage de plaisir à Yukito. La sensation du sang coulant sur sa peau se faisait de plus en plus intense dans son esprit jusqu'à l'obnubiler complètement, sa chair ouverte lui brûlait de plus en plus et l'impression de recevoir des coups de marteau dans sa tête lui faisait perdre toute notion de la réalité.

Llyr sursauta violemment quand il se rendit compte que son tortionnaire ne faisait plus rien, tellement en proie aux brûlures qu'il n'avait pas pris garde au regard qu'il lui portait. La crainte de recevoir châtiment plus violent s'empara de son être, ses yeux d'un noir intense fixaient le bleu glacial de ceux de Yukito. Les ténèbres s'étaient emparées de son âme alors que pour le fils de son paternel adoptif, s'était dans une glace éternelle que l'âme était enfermée. Son persécuteur vint subitement l'attraper par les cheveux et le fit se redresser, son regard se faisant plus menaçant que jamais. Le jeune homme aux cheveux d'ébène grimaça et craint ce qui venait se cacher derrière ce regard, étant en position d'infériorité, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une quelconque peur.

-Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu te laisses faire, Llyr ?!

L'interpellé fit de grand yeux, interloqué par la question qui lui parut bien étrange, surtout venant de Yukito. Pourquoi venait-il lui demander cela ? Un silence s'installa alors, mettant un certain temps à constater qu'il était vraiment sérieux en posant sa question, et cela déstabilisa d'avantage encore Llyr. Mais au bout de quelques secondes, il vint émettre un sourire étrangement chaleureux et passa ses bras autour de lui pour le serrer légèrement contre lui et répondit enfin :

-Parce que tu as besoin de me faire cela, n'est-ce pas ? Après tout, je t'ai volé ton père le jour où il m'a recueilli, par ma faute, tu as accumulé de la frustration et de la colère à mon égards. Aujourd'hui, je peux te rendre ton père, c'est pour cela que je me laisse faire, c'est la chose que je peux t'offrir. Si cela peut te soulager, je me laisserais toujours faire, Yukito.

Llyr ne pouvait pas le voir parce qu'il le tenait tout contre lui, c'est à son frère d'être interloqué cette fois-ci par ses paroles. Il avait du mal à croire en ces propos, et c'était compréhensible. Était-il donc idiot ? Yukito se mordit un instant la lèvre inférieur puis se saisit des épaules nues de son souffre-douleur et le repoussa, la tête basse, des mèches de cheveux venaient cacher ses yeux.

-Casses-toi.

Il se leva et s'éloigna du lit, ne lui jetant pas un seul regard, Llyr trouva sa réaction plutôt étrange mais ne dit cependant rien, se levant à son tour. Il récupéra sa chemise sur le sol et l'enfila rapidement tout en se dirigeant vers la porte, lançant un dernier regard à son ainé, puis quitta la chambre sans un mot. Une fois dans le couloir, il se mit à marcher rapidement jusqu'à finir par courir et passer une porte donnant à l'extérieur. Il s'arrêta après avoir fait quelques pas supplémentaire, la pluie battait toujours sur le sol de béton et contre les parois métallique des vieux entrepôts désaffectés. L'eau venait laver ses blessures et détrempée ses vêtement, ruisselait le long de ses mèches d'ébène. Ses yeux clos, Llyr se laissait ainsi aller, cela lui faisait du bien mais cette pluie avait un goût amer de mélancolie et d'amertume.

Au bout d'un moment, il rentra quand même à l'intérieur, c'était encore le déluge dehors. D'un pas lent et non-chalant il regagna la pièce qui servait de dortoir, puis regarda avec un léger sourire ceux qui dormait encore avant de s'en aller vers le placard à balais qui lui servait de chambre. Mais à ce moment là, l'un des individus qui s'étaient réunis près du poêle lui fit un signe de la main et Llyr se tourna vers lui et s'en alla les rejoindre.

-Alors, il s'est encore amusé avec toi ? Comment ça se fait que tu sois trempé ?

-Il ne m'a pas gardé longtemps alors après, je suis allé faire un tour dehors.

-Par ce temps ? Mais t'es malade ou quoi ?

-Ca a au moins fait partir le sang, répondit Llyr dans un haussement d'épaules.

L'individu qui l'avait interpelé lui fit signe de s'assoir sur l'une des caisses de bois et il s'exécuta, regardant son camarade sortir un trousse à pharmacie, il vint lui demander de retirer sa chemise trempée. Il le fit et laissa le vêtement près de la source de chaleur puis laissa l'autre essuyer, désinfecter puis panser ses blessures. Cet homme-ci se nommait Aguri et il se faisait un peu son papa poule, il prenait soin de lui après ses « séances » avec Yukito. Ils n'avaient qu'un kit rudimentaire de premier soin mais il faisait toujours en sorte d'avoir de quoi couvrir les plaies de Llyr, et comme cela semblait lui faire plaisir de jouer les infirmiers, il le laissait faire. Il lui avait d'ailleurs expliquer qu'avant d'intégrer le clan, il travaillait dans une petite clinique mais un clan ennemi y avait mis le feu, Hideaki lui avait alors proposé de se joindre à eux, ce qu'il avait accepter.

 

Cela faisait plusieurs jours maintenant que Yukito ne l'avait pas convoqué une seule fois, pas depuis l'autre jour, aussi s'inquiétait-il tout de même pour lui. Il ne connaissait pas vraiment les détails, mais il paraissait même qu'il n'était pas sorti de sa chambre depuis cette même période de temps. Llyr n'osa cependant pas voir directement par lui même de quoi il en retournait, il savait déjà bien assez ce que ressentait son frère adoptif à son égard.

-Aguri, je vais faire un tour en ville.

-Okay, fait gaffe à toi.

Il le salut d'un geste de la main puis sortit prendre l'air. Il avait plu pendant trois jour mais à présent, c'était le ciel bleu et un temps idéal pour une ballade. Il avait besoin de se changer les idées, arrêter de se faire du soucis pour Yukito. Il était son ainé et était capable de se gérer tout seul, il n'y avait donc pas à s'inquiéter pour lui. Du moins, il essayait de s'en convaincre.

Llyr eut vite fait de rejoindre le quartier de Shinjuku, les mains dans les poches, il marchait sans avoir un but bien précis, il regardait sans vraiment s'y intéresser les devantures des boutiques et les passants. Au final, il se demandait un peu pourquoi il était venu mais il avait ressenti comme un besoin de prendre un bain de foule, s'était frustrant de toujours rester à leur entrepôt à ne rien faire de la journée. Aujourd'hui plus que jamais, l'absence de Hideaki pesait de tout son poids sur lui, il était parti bien trop et tout cela à cause d'un assassinat. Le jeune homme émit un profond soupir, s'arrêtant un instant, il leva la tête et se mit à observait le ciel bleu étincelant. Il était si beau et il se mit soudain à aspirer retrouver cette lueur dans les yeux de Yukito.

Il finit bientôt par tourner les talons, au final, il ne sera pas rester longtemps en vile mais généralement, ses sorties étaient courtes et Aguri devait se douter qu'il rentrerait rapidement. Au fil de ses pas, la foule était de moins en moins présente, cela se voyait qu'il approcher de la limite de Shinjuku. Mais en passant devant une intersection, surgissant de l'ombre d'une ruelle, un bras vint se saisir de Llyr, plaquant sur son visage un mouchoir imbibé d'une substance soporifique, et à l'abri des regards, s'écroula dans les bras de l'étranger.

A son réveil, il était dans un quartier inconnu, dans un immeuble inconnu, dans une chambre inconnue. Il mit un certain temps avant qu'il ne réagisse qu'il était attaché dans une salle des plus étrange en face d'un homme tout aussi suspect. Il avait été suspendu au plafond, ses poignets au dessus de sa tête, ses pieds touchaient à peine le sol. L'inconnu fit un large sourire, se rapprochant de lui, il se saisit de son menton, et le regarda dans les yeux.

-Bienvenue dans le quartier de Ni-chôme5, à présent, tu vas avoir la gentillesse de me raconter tout sur ce cher Yukito Hanazaki.

Llyr sourit à son tour mais pas avec la même pensée. Comme s'il fallait se contenter de l'enlever et de lui demander cela pour qu'il vienne déballer son sac. Il fallait être bien naïf pour croire une chose pareil et par pur provocation, il vint cracher sur le visage de l'homme qui répondit immédiatement en lui assénant un coup de poing qui fit saigner sa lèvre.

-Pensez-vous bien que je n'ai pas envi d'être très coopératif.

L'homme semblait s'attendre à se genre de réponse, c'était d'une logique implacable et son ravisseur semblait également savoir quoi faire. Il sortit de sa poche un cran d'arrêt dont il fit sortir la lame qu'il passa délicatement sur la joue de Llyr, y laissant une fine entaille. Ceci n'effraya pas particulièrement le sujet mais il se doutait bien qu'il lui réservait d'autres traitement et bien moins « sage ». Il ne fut guère étonné qu'il vienne lui déchirer et arracher sa chemise, dévoilant des cicatrices plus ou moins fraîches.

-Quels intérêts as-tu à le protéger ? Regarde donc ce qu'il t'a fait jusqu'ici.

L'intéressé fit les yeux ronds. Comment pouvait-il savoir que Yukito lui avait infligé ces marques ?! Cela cachait bien des choses et il avait manifestement calculé son coup et devait attendre depuis un certain temps que Llyr pointe son nez dehors. Ses interrogations devaient se lire sur son visage car l'homme en face de lui émit un nouveau sourire du genre satisfait. Il se tourna et posa le couteau sur une petite table, puis sembla réfléchir un instant. Que pouvait-il bien avoir en tête celui-là ? Le jeune homme profita qu'il se soit éloigner pour tirer sur les chaînes qui le retenaient prisonnier, faisant son possible pour passer ses mains à travers les bracelets métalliques. Ce n'était pas une chose aisé, et malgré qu'il devait être visible qu'il se débattait, l'homme ne dit rien, lui tournant toujours le dos. Puis finalement, il se saisit d'un objet et se retourna vers Llyr qui se stoppa net dans ses mouvement et se mit à craindre le pire en voyant que l'objet en question n'était autre qu'un fouet.

-Tu n'as pas répondu à ma question, Llyr.

De mieux en mieux, en plus, il connaissait son nom.

-Il y a que c'est mon frère adoptif et jamais je ne trahirais le clan qui m'a recueilli !

A l'approche de l'homme, il tira sur ses chaînes et tenta d'asséner un coup de pied au visage de l'étranger. Bien entendu, celui-ci n'eut aucun mal à parer le coup et il lui attrapa même la cheville et prit un malin plaisir à venir lui tordre la jambe, lui faisant faire un tour sur elle même qui ne pouvait pas être complet mais qui arracha néanmoins un gémissement à Llyr. Puis sa jambe retomba lourdement, son pied nu frôlant de nouveau le sol froid.

-N'essaye pas de te débattre, cela ne sert rien, et puis, tu peux hurler autant que tu veux, dans un Hôtel SM, c'est chose courante d'entendre des gémissements. Soit gentil et dis moi ce que je veux savoir.

-Ça jamais !

Llyr s'attendait bien sûr aux représailles mais l'homme pouvait bien faire ce qu'il voulait, il ne cracherait pas le morceau et garderait le silence. Les coups fouet ne tardèrent pas de pleuvoir sur son frêle corps mais il eut beau faire, seuls des gémissements de plaintes sortirent d'entre ses lèvres. Aussi tenta-t-il tout ce qu'il put jusqu'à ce qu'il ne se rapproche dangereusement de la mort. Mais malgré cela, le jeune homme refusait toujours de parler, il tenait plus que tout au monde à son frère, même si, lui, pouvait le détester, il aimait sa famille, et sorti d'on ne sait où, des larmes se mirent à ruisseler sur son visage. Malgré son silence, il avait peur, peur de partir et de les laisser derrière eux, mais il ne voulait pas les trahir et resterait muet, même si cela devait lui coûter la vie. Alors avec une certaine anxiété, il attendait le coup qui mettrait fin à sa pauvre vie, mais il ne vint pas.

-Tu es vraiment entêté, pourquoi ne te contentes-tu pas de me dire ce que je veux ?

Llyr tourna la tête et malgré les larmes qui coulait sur ses joues, il esquissa un sourire.

-Parce que c'est ma famille, et que je l'aime.

 

Étrangement, la pluie avait recommencée à frapper le bitume de toute ses forces et Llyr était là, dans un lieu étrangement familier. Ses pensées étaient devenues flous depuis que cet homme lui avait fait respirer une substance plus que douteuse et il ne se souvenait pas clairement avoir été déposé ici. Mais il reconnaissait ce lieu, peu à peu, cela lui semblait plus clair, adossé contre une benne à ordure, cette foule qui passe sans vous voir, c'était l'endroit où il était « né ». Cela semblait bien trop étrange pour que ce soit une simple coïncidence. Dans la voiture qui l'avait menée ici, des paroles avaient été échangées mais l'esprit de Llyr était bien trop embrumait pour comprendre ce que lui disait son kidnappeur.

L'eau lavait péniblement le sang qui coulait en grande quantité, son dos, non, son corps tout entier le brûlait et ses vêtements collés à sa peau rendaient la douleur que plus insupportable. Son regard était vide d'expression, il sentait sa vie lui échapper peu à peu, il avait envie de s'endormir quand sa tête se mit à le faire souffrir à son tour. Le jeune homme ramena contre les ses jambes tremblante et prit entre ses mains son crâne, il n'avait pas la force nécessaire pour supporter un mal de tête en plus de ses douleurs physiques. Des larmes se mirent à ruisseler le long de ses joues pour la deuxième fois de la journée.

-Pourquoi ?... Pourquoi m'avoir fait ça... Père...

C'était encore un peu flou mais cette douleur crânienne semblait avoir dissiper la brume qui recouvrait son esprit et il se rappelait ce que lui avait dit cette homme dans la voiture. Cela ne faisait que redoubler ses larmes.

 

« Pour... quoi... voulez-vous autant... savoir des choses... sur Yukito ?... »

« Parce que son père à ruiner ma vie il y a plusieurs années de cela. Sache que ce n'est par hasard s'il t'as adopté, ce jour là, j'avais prit l'initiative d'utiliser un prototype pour effacer tes souvenirs, il était nécessaire que tu m'oublies, si je voulais que mon plan fonctionne. Mais je n'aurais jamais imaginer que mon propre fils puisse se rebeller contre moi... »

« Votre... fils ?... »

« Bien sûr, Llyr, tu ne t'en souviens pas, c'est normal, je voulais me servir de toi comme d'un espion pour anéantir la ''famille'' de Hideaki, et je savais qu'il te recueillerais en te voyant. Et si tu veux savoir, ton véritable non, c'est Yuri. Mais à présent, tu ne me sert plus à rien, alors soit sage et disparaît. »

 

Quelqu'un courrait sous la pluie, se frayait un chemin dans la foule et s'arrêta en catastrophe dans le champ de vision de Llyr. Il avait finis pas étendre ses jambes, c'était trop difficile de les garder contre lui et puis, cela lui faisait mal aussi. Il leva difficilement la tête vers la personne qui se dressait à l'entrée de la ruelle et eut du mal à réagir. L'individu mit lui aussi une certain temps pour régir mais pour une raison bien différente et sans prévenir, il s'élança vers lui et vint le prendre dans ses bras. C'est en le voyant de près que le jeune homme reconnu ces prunelles bleues mais la glace semblait avoir fondue, et il crut voir un magnifique ciel bleu pourtant teinté de tristesse.

-Yukito... Qu'est-ce que tu fais ici ?...

-Je suis venu te chercher, quelle question ! Aguri se faisait un sang d'encre en ne te voyant pas revenir et je me suis inquiété !

Llyr esquissa un léger sourire malgré la douleur qui le tourmentait, venant caresser doucement la joue de son cher frère.

-Je suis si heureux que tu me dises ça, si tu savais.

Yukito le serra un peu plus contre lui en faisant attention à ses blessures. Il prenait étrangement soin de lui, cela en était un peu déstabilisant, que ce soit pour l'un ou pour l'autre en fait. Il avait la sensation qu'il pouvait mourir tranquille à présent qu'il savait que son frère adoptif tenait à lui, mais ce serait trop cruel de le laisser seul.

-Je vais t'emmener à l'hôpital, d'accord ? Alors reste en vie, je t'en prie, Llyr !

-Je t'aime énormément, Yukito, je dirais bonjour à notre père de ta part.

Llyr ferma les yeux, se laissant bercer par la voix de son frère qui le suppliait de ne pas mourir. Mais il avait besoin de dormir un peu, le temps que la douleur s'en aille et qui sait, peut-être sera-t-il à même de se réveiller, et à ce moment là, il pourra sourire chaleureusement et enfin contempler un magnifique ciel bleu à travers les yeux de son Yukito.



 

1Arrondissement très animé et haut lieu des affaires abritant le siège de nombreuses grandes sociétés recoupé en plusieurs quartiers. C'est l'arrondissement de Tokyo comptant le plus grand nombre d'étrangers.

2Quartier « chaud » de Shinjuku, célèbre pour ses bars à hôtesses mais aussi pour une forte présence des yakuzas, où est également situé la mairie de Shinjuku.

3Membre d'un groupe du crime organisé au Japon ou, par extension, désigne n'importe quel voyou japonais.

4Chef de famille, d'un clan, l'équivalent du parrain, du père.

5Quartier principal des gays au Japon.

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26 octobre 2009

L'Esclave, de Carol Berg

J'inaugure cette nouvelle catégorie avec ce livre. Au moment où je pose cet article, cela fait une trentaine de minutes à peine que je l'ai terminé, j'aspirais à le lire depuis trois semaine déjà et j'ai put enfin l'avoir entre les mains ce livre magnifique Vendredi (23 Oct.) au soir. Je m'y suis plongé et je m'y suis perdu, l'univers tout autour de moi avait changé et le flux de l'histoire m'avait emporté.

Voici un livre que je vous conseille de lire, laissez vous emporté par le récit de Seyonne, un esclave depuis seize années qui se retrouve au service d'un prince arrogant, crul, orgueilleux, obstiné, stupide, inconscient, insultant même, et pourtant, son coeur brille de mille feux et Seyonne le remarquera bien malgré tout. Les Rai-Kirah, démons surgit des ténèbres les plus profonde apirent à vouloir s'emparer de ce coeur lumineux portant la féadnach. Vous aussi venez vous laisser séduireet déjouer les plans malveillants du Seigneur des Démon et sauvez donc le monde d'une fin probable et imminante. Ainsi soit-il, le prince héritier Aleksander, Palatin d'Azhakstan et de Suzain, prêtre d'Athos, souverain de Basran, Thryce, et Manganar, destiné à monter sur le Trône de Lion et à régner sur l'Empire derzhi, peut-être le jeune homme le plus grossier, le plus arrogant et le moins charitable de tous les désert d'Azhastan, pourra-t-il vous séduire à votre tour et lire dans votre coeur pour en décoder ce qui s'y cache.

L'avenir d'un empire remit entre les mains d'un esclave qui fera tout pour protéger le prince responsable de sa soumission, un esclave depuis longtemps résigné, attendant la mort en évitant plus de souffrance qu'apporte l'espoir et le souci d'autrui. Son fatalisme désespéré vacilla avec ce nouveau maître et il retrouva la force de battre. Un lien étroit unissa le prince et l'esclave, et c'est ensemble qu'ils devront vaincre la menace des démons. Mais s'ils échouaient, que deviendrait le monde sous l'emprise d'un empereur à leur merci ? Seyonne ayant deviner en Aleksander les germes de la grandeur devra pour le sauver trouver le force de mener son dernier combat.

Un livre à lire absolument, empressez-vous d'aller vous le procurer. Bien que Les livres des Rai-Kirah soit en trois volume d'une trilogie fascinante, au terme du premier volume, on ne ressent pas la contrainte de devoir lire les autres volumes, aussi pourriez vous, si vous ne désirez plus de lecture, vous arrêtez au premier volume. Libre choix à vous.

Bonne Lecture.

3 octobre 2009

Akito Haruka

Vous allez rire, toujours le même forum ! En fait dans l'ordre d'apparition ça fait Yué - Akito - Kaleb, trois personnage pour un même forum =p Mais je les aime tout les trois ♥ Cette fois-ci, ce n'est pas un esclave x)

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Nom : Haruka

Prénom : Akito

Age : 32 ans

Nationalité : Franco-Japonaise

Type : Seme

Race : Neko

Profession : Gérant de l'Agence de Tourisme & Directeur de la Devil Agency Slavery (fournisseur d'esclave quoi x)

Rang : Maître Noble

Caractéristiques particulières : Il y a toujours ses deux neveux aux yeux verrons près de lui. Il les chouchoutes énormément, et gare à celui qui ose les toucher.

Physique : Akito est le type même du gars ténébreux et qui respire le mystère. Il a une cache-oeil noir sur son oeil droit, une blessure d'autrefois, mais personne n'en est vraiment certain, peut-être est-ce juste pour se donner une genre ? Il possède une chevelure noir grisé qu'il affectionne tout particulièrement, tandis que son oeil visible est de couleur or. Il affiche toujours un sourire un peu étrange sur son visage, du genre satisfait, mais de quoi ? Mystère... D'un taille imposante, il dominent bon nombres de personne ici. Ses oreilles et sa queue caractéristiques de la race des Neko's sont de jais. Quant à sa tenue vestimentaire, toujours des vêtements sobres, sombre, du genre qui le rendent encore plus mystérieux qui ne l'est déjà.

Caractère : Pour son caractère, il est très difficile à cerner. En effet, il n'est pas du genre à laisser les gens lire en lui, fixant toujours une limite entre le monde extérieur et le sien. Seuls ses neveux peuvent se vanter de le connaître, et encore. Il est très renfermé comme vous l'aurez sans doute comprit, mais ce qu'il faut aussi savoir, c'est que la douceur ne fait pas partie de ses traits de caractères. Il aime dominer le monde qui l'entoure et pour cela, tout les moyens sont bons, et notamment la violence. Il est aussi très rancunier, donc il vaut mieux être son ami que son ennemi, car il peut vous pourrir la vie très facilement.

Ses goûts : Il aime par dessus tout ses deux neveux qui vivent avec lui et qui le suivent partout où il va. Étant donné qu'il était très proche de sa soeur qui a engendré ces jumeaux, après sa mort, il les a prit immédiatement sous sa tutelle. Après cela, il déteste les gens naïfs et du genre « innocent ». Pour ce qu'il aime, tout, mais surtout ses neveux, ce sont les plus important à ses yeux (enfin à son oeil *sort*). Ah oui, ce qu'il aime aussi, c'est amené de pauvres petits humains sur D.S.A. Island et se joue d'eux, observant tout d'abord comment ils survivent sur cette île pour finir à l'agence d'esclave. Il tient d'ailleurs de nombreux carnets retracent le parcours de ces petits humains.

Histoire :

22 ans aupravant

« Onee-chan ! Onee-chan ! »

Un petit garçon, de dix ans à peine, marchait dans un couloir sombre à la recherche de sa grande soeur. Elle était son ainée de pas mal d'années, sept ans au total, mais il l'aimait bien sa grande soeur, c'est elle qui s'occupait de lui quand leurs parents s'absentaient.

« Onee-samaaa !! »

« Ah ben voilà, je préfère quand tu me nommes comme ça Akito, j'ai l'impression d'avoir beaucoup plus d'importance avec ce « sama » mon cher petit frère. »

« Onee-sama ! J'ai peur ! Y'a des bruits bizarres dans ma chambre, viens avec moi ! »

Akito entraîna avec lui sa grand soeur jusque dans sa chambre, la lumière était éteinte, et effectivement, il y avait d'étrange bruit qui résonnaient. Le petit garçon se cacha derrière sa soeur Chomei qui vint allumer la lumière de la chambre, dans un coin, une famille de souris avait élu domicile, mais quand Akito les vit, il n'eut plus peur du tout, il s'élança même vers eux, pour jouer, ou pour les manger.

« Akito ! Non, ne mange pas ses souris, si tu as faim, je peux te préparer quelque chose... »

Il se tourna vers sa soeur, une souris dans la gueule, remuant frénétiquement sa queue de chat, il avait l'air pourtant content d'avoir attrapé sa souris, mais il la reposa à terre et s'en retourna les oreilles basses près de Chomei.

17 ans auparavant

« PERE !! ARÊTEZ !! »

La voix de Chomei résonnait dans la pièce en même temps des coups. Akito avait quinze ans. Son père l'avait traînait dans une chambre tout sombre qui faisait cauchemardé le jeune garçon quand il était plus jeune. On lui répétait sans cesse que s'il n'était pas sage, on l'enfermerait dans cette chambre durant une semaine entière avec pour seule nourriture un peu de pain rassit. Sa grande soeur avait été emmené par sa mère dans un autre endroit, pour ne pas qu'elle s'interpose, elle ne devait pas aller à l'encontre de la volonté de son père, et puis, elle était enceinte, ce n'était pas le moment de s'attirer les foudres de cet homme. Celui-ci avait décidé de prendre en main l'éducation de son fils, et il séjournerait désormais dans la chambre noire. Mais ce ne fut par seulement cela, quotidiennement, il recevait son lot de coups, et malgré les protestations de Chomei, cela continua encore et encore, et durerait encore.

Akito avait mal, tout son corps lui faisait mal, il était marqué par les coups violent que lui portait son père, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il subissait tout cela, qu'avait-il fait de mal ? Il voulait sortir de cette chambre, revoir la lumière du jour, mais surtout revoir sa grande soeur, il voulait se réfugier dans ses bras pour y être à l'abri. Mais pour renvoyer tout ces sentiments de la père du jeune garçon le frappait à mort, il voulait faire de lui un homme fort qui serait capable de grimpait les échelles sociales à grande vitesse et de ce faire une place digne de ce nom dans la société.

Il resta enfermer dans sa cellule pendant 3 années entières.

14 ans auparavant

Il était enfin libre. La lumière du soleil l'aveugla fortement. Il n'avait plus l'habitude de le voir briller avec autant d'intensité. Akito ne fut plus jamais le même après cette expérience traumatisante. Il ne voulait pas non plus décevoir son père, et il était certain de pouvoir tout réussir à présent.

En l'espaces d'un an à peine, il s'était fait de nombreux contacts de part le monde entier, et à présent, c'est lui qui gérait la compagnie de tourisme qui acheminé les pauvres humains naïfs et innocents jusque sur cette île. C'était son père qui lui avait transmis ce réseau, il voulait voir de quoi son fils était capable au juste. Un beau trafic qui rapporta un paquet d'argent à sa famille. Et peu après cela, il finit même par devenir le directeur de la Devil Agency Slavery. Autant dire que son père fut fier de lui. En l'espace d'un an, il fut déjà renommé de part toute l'île de D.S.A. Island.

7 ans auparavant

*Flash Spécial*

« On vient d'apprendre qu'un accident a eu lieu, une jeune femme du nom de Chomei Haruka a perdu la vie dans un carambolage, elle roulait sur l'autoroute principale avec à bord ses deux enfants, Misaki et Misako, ces derniers ont miraculeusement survécu. »

Cette nouvelle fut comme un choc pour Akito. Malgré sa séquestration, il avait gardé un bon lien avec sa soeur, et à présent, elle était partie, tout comme leur parents deux ans auparavant. Il était tout seul, seul, et cette idée l'angoissait. Mais il y avait encore ses neveux. Oui. C'est après cet accident qu'il a décidé de les prendre avec lui, sous sa tutelle, ils ne sont pas majeurs encore, il doit prendre soin de lui.

« Chomei... Je veillerais sur eux à ta place... »

De nos jours

« Encore un petit humains tout innocent à ajouter dans la liste. Charles, vous me tiendrez au courant de son avancé sur l'île. »

« Je n'y manquerez pas monsieur. »

Un jeu, ce n'était qu'un jeu pour lui. Les humains étaient semblables à des petits souris avec les qu'elles il faisait mumuse. Après tout, n'était-il pas un Neko pur race ? Sa bibliothèque était immense, et il n'y avait là que des carnets retraçant le parcours d'esclaves jusqu'à la boutique d'esclave. Quand ils avaient leur maître, il se désintéressait totalement d'eux, ne présentant plus aucun intérêt. Celui qui l'avait le plus amusé jusque là était un humain du nom de Yué. Il était arrivé sur cette l'île il y a fort longtemps, et s'était détourné de lui quand Shizuka l'eut prit sous sa tutelle, mais quand il a disparu 13 ans plutôt, cet humain était devenu un sujet très intéressant. D'ordinaire, Akito avait un bon réseau qui lui permettait de bien les suivre à la trace, mais cette souris là était fort habile et était presque insaisissable. Mais maintenant qu'il était retourné à l'agence de vente d'esclave, il était devenu inutile à son divertissement.

Kyoshiro avait était un sujet fort intéressant à son arrivé sur l'île lui aussi, mais une souris finie toujours par se faire prendre au piège, c'est inéluctable, aucun humain ne peut vivre ici en toute liberté. Cet humain était un peu spécial à ses yeux, le vampire qui l'avait rapporté sur l'île lui avait fait un bon rapport sur sa proie et le périple de cette souris était confiné dans un carnet, bien à l'abri dans sa bibliothèque personnelle. Un autre esclave dont il avait eu la rapport semblait l'intéresser un peu moins. Joshua qu'il se nommait. Il avait lu avec attention l'homme qui l'avait ramené avec lui sur l'île, mais il n'était pas le jouet « parfait ». Pas à son goût en tout cas. Certes il était beau, il s'était débattus contre son correspondant avant d'atterrir dans une cage, mais il n'en restait pas moins qu'il n'était pas assez vigoureux et débattant pour vraiment l'intéresser.

Se jouer des humains était vraiment son passe-temps favoris. Il trouvait ces créatures vraiment amusante, toujours en train de vouloir dominer sur tout, même sur les lois de la nature, mais sur cette île, la tendance était inversé. En son manoir, il avait une vingtaine de personnes qui se chargeaient de suivre à la trace les nombreux humains acheminaient jusqu'en D.S.A. Island. Ses contacts sur le continent étaient bien plus nombreux encore. Rien qu'en Europe, il avait un cinquantaine de correspondant qui triaient pour lui la « marchandise », en Asie, environ soixante-dix personnes sillonnaient les pays à la recherche de souris intéressante. Dans le continents africains, il n'avait qu'une trentaine de contacts, les humains là-bas n'étaient pas vraiment en grande demande sur l'île et quant au continent américains, rien que pour les États-Unis, il avait une quarantaine de personnes, et soixante pour tout le continent du Nord et Sud réunis.

Autant dire que Akito était connus de par le monde des créatures, la plupart de ses contact étaient des vampires ou des démons, se confondant un peu mieux dans la masse, les neko's comme lui ou les elfes suivaient seulement leur proies à distance, car ils leur étaient plus difficile d'entrer dans la société des humains, leurs caractéristiques physiques étaient trop différent, enfin surtout pour sa race à lui. Comme s'il était courant de voir un humain se balader avec des oreilles et une queue de chat ? Les affaires marchaient cependant bien, il n'avait pas à se plaindre, et il menait la belle vie. Il s'enrichissait énormément grâce à ces petites souris, qui l'aurait prédis plusieurs années auparavant ?

Tandis qu'il marcha le long d'un étroit couloir, deux poids vinrent lui tomber dessus, l'arrachant à ses pensées. Akito n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agissait de Misaki et Misako, ses deux neveux qu'il chérissait tant.

Durant qu'il travaillait, ces deux là savaient très bien qu'il ne valait mieux pas le déranger, mais maintenant qu'il avait quitté la salle de vidéo surveillance et des archives en cours d'édition, ils pouvaient venir tranquillement sans craindre de se recevoir les foudres de leur oncle. Il y a 13 ans justement, quand il apprit la disparition de l'esclave de Shizuka, il avait lancé des recherches à grandes échelles pour pouvoir le suivre à la trace, et il n'avait jamais était autant occupé depuis des années, et c'est précisément ce jour là que ses deux neveux avaient choisit pour venir lui rendre visite. Il ne fallait pas trop leur en vouloir, ils étaient encore jeune, à l'époque il n'avait que quatre ans, et ils étaient venus avec leur mère. Misaki et Misako ne pensaient pas faire quelque chose de dérangeant, ils étaient juste contents de revoir leur oncle adoré, mais c'est à partir de ce jour qu'ils n'ont plus remit les pieds dans l'aile du manoir réservé à son travail.

Pendant une semaine, les deux neko's étaient restés enfermé dans une chambre sombre, dépourvus de fenêtre, enchaînaient au mur, leur oncle ne leur donnait que très peu à manger, deux miches de pains par jours, pas grand chose en soit. La rumeur dit que c'est depuis ce jour que leur pelage et leur cheveux on viraient au gris argenté, ce qui en soit n'était peut-être pas totalement faux, quoique le manque de lumière ne pouvait pas autant changer la couleur ainsi. Auparavant, leurs cheveux étaient d'un joli blond et leur pelage tendait vers le roux. Mais Akito les a toujours trouvé plus mignon comme ils étaient aujourd'hui.

30 septembre 2009

Kaleb Lightny

Même forum que pour Yué, mais là c'est mon petit Kaleb chéri <3 Il a beau être âgé, il conserve toute son innocence et sa fragilité aussi, il est trés timide ♥ e vous laisse le découvrir =) Vous verrez qu'il ne ressemble pas du tout à Yué xd

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Nom : Lightny

Prénom : Kaleb

Âge : 21 ans

Nationalité : Anglais

Type : Uke

Race : Humain

Profession : Esclave

Rang souhaité : Le Cyprès Eternel

Caractéristiques particulières : A la suite de la mort de l'être qu'il aimé le plus au monde, il s'est fait tatoué une branche de cyprès sur son omoplate droit. Cette arbre symbolise la tristesse mais est aussi un symbole funèbre.

Physique : Kaleb possède une délicate chevelure couleur des blés, des mèches retombant sur son visage délicatement. Ses yeux sont d'un doux bleu et un peu attendrissant aussi, son regard reflète toujours une certaine chaleur et un bonheur tendre malgré son passé. Son corps est d'une telle finesse qu'il arrive parfois qu'on le prenne pour une fille, mais avec le temps il s'est un peut "garçonnisé", gardant pourtant une certaine beauté et douceur. Il mesure environ un mètre soixante dix-sept pour soixante-six kilos à peu près. Il n'est pas tellement musclé et ne cherche pas à l'autre, se souciant peu de son apparence physique.

Caractère : Niveau caractère, Kaleb est quelqu'un de très calme et posé. Il arbore toujours un sourire chaleureux qui couvre la profonde tristesse qu'il garde enfouis en lui-même. Il est de nature très curieux et assez touche à tout, se mêlant parfois de ce qui ne le regarde pas, on lui dit souvent que cela le mènera à sa perte. Il cherche toujours à aider les autres, à leur rendre le sourire, il aiment voir les gens heureux autour de lui et fera tout pour chasser la tristesse du coeur des gens. Il a tendance à être surexcité parfois, mais il faut l'en excuser, ce n'est souvent que passager, un rien peu le rendre comme ça, c'est juste qu'il est très heureux et joyeux ! Il est aussi un peu naïf et à un air quelque peu "innocent".

Ses goûts :

~Aime : Les gens heureux, la bonne nourriture, les jolis vêtements, les rubans, les chats, lire des romans fantastique, les jeux sur ordinateur, les fraises à la chantilly ou non, les fruits rouges en générale, les peluches, un bon thé anglais.

~Aime pas : Les araignées, les gens triste, le chocolat, les gens méchants, la violence, la musique trop forte, la pluie, la malhonnêteté, le mauvais thé.

Histoire : Kaleb naquît un 10 avril un jour pluvieux et froid. Il était dans une rue sombre, dans un carton, dans la fameuse ville de Londres, vulnérable, abandonné. C'est une famille de riche londonien qui eut pitié de ce nouveau-né et le prit avec eux. C'est ainsi qu'on le nomma Kaleb et que son nom de famille fut bientôt Lightny. Du foyer dans lequel il grandit sans rien savoir de sa naissance, il ressentait une constante flamme dans son coeur qui le réchauffait et le réconforté quand il était triste. Kaleb ne sut jamais qu'il était né dans la rue, et ses deux parents étant dans l'incapacité d'avoir d'enfant, il fut désigné comme leur héritier. Illégitime bien sûr. Ce n'est qu'à l'âge de quinze ans qu'il comprit enfin. Il avait eu une bonne éducation, fut élevé comme un digne londonien mais quelque chose clochait dans cette maison. Ses parents ne pouvait pas avoir d'enfant depuis bien longtemps, alors comment cela se faisait-il qu'il avait put naître de ces deux-là. Le soir même, le jeune garçon était allé voir ses soit disant parents, et il apprit dans quelles circonstances il était né. Lui qui pensait faire partis de la noblesse anglaise, il n'était en vérité qu'un bâtard né dans la rue sans parents, abandonné. Cette nouvelle le brisa totalement, en perdant jusqu'à l'usage de la parole, lui qui vivait si heureux jusqu'à, il n'était même pas leur vrai fils... Kaleb en était anéantis. Ce n'est que lorsque qu'il arriva en terminal qu'il retrouvait sa voix. C'est l'année aussi où il connut son premier amour, un jeune garçon de sa classe nommé Andréa. Il étai beau, aimé de tous, incroyablement gentil, et surtout, il s'inquiétait pour lui, de le voir silencieux. Les premiers mots depuis deux ans qu'il prononça furent un "Je t'aime" adressé à celui-ci. La garçon aimé lui souria, mais il le repoussa, lui avouant qu'il n'aimait pas spécialement les hommes. Pour la deuxième fois de sa vie, Kaleb mourut. Malgré tout, avant la fin de l'année, Andréa revint vers lui et lui vola son premier baiser. Il en fut tout chamboulé, mais en même temps, il était profondément heureux. Kaleb passa ses années universitaire en compagnie de celui-ci, ne cachant pas leur amour, ils étaient profondément épris l'un de l'autre. Mais sa vie ne semblait pas pouvoir rester aussi heureuse. A la sortie de l'université, ayant acquis tout deux leur diplôme, ils eurent enfin leur première fois, mais c'est après ce soir là qu'Andréa mourut dans un accident de voiture. C'est sa mort qui acheva une troisième fois Kaleb, qui tentait désespérément de garder le sourire. Il "scella" ses larmes, sa tristesse et son deuil dans une branche de cyprès qu'il se fit tatoué sur l'omoplate droit. Plus tard, lors de sa vingt-et-unième année, nostalgique, ses pas l'avait mené à l'endroit même où il était né, un doux sourire sur son visage, mais alors qu'il s'apprêtait à rentrer "chez lui", dans l'ombre, une personne lui plaqua un mouchoir imbibé de somnifère devant la bouche, le nez, sombrant dans un lourd sommeil. Quand il se réveilla, il était dans une cage, sur un bateau, et se retrouva bientôt sur une étrange île, pour ensuite être conduit dans une bien étrange boutique...

22 septembre 2009

Yué Kaoru

Une de mes personnage préféré, malheureusement sur le forum où il est son "maître" à tout bonnement disparut de la circulation (c'est dommage, j'aimais bien la personne derrière le personnage)

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Nom : Kaoru

Prénom : Yué

Age : 19 ans

Nationalité : Chinois

Type : Seme [paradoxale au vu de son statut]

Race : Humain

Profession : Chose à tout faire

Rang : Esclave

Caractéristiques particulières : Il est rebelle et joue les pickpocket

Physique : Yué à les cheveux marron clair un peu gris, alors que ses yeux sont plutôt de couleur mauve. De taille relativement grande, son corps n'en est pas moins fin et ses traits délicats. Les vêtements qu'il pote, il les a bien entendus volés, mais il ne prend que dans son style : chemise sombre, manteau avec fourrure au col, jean stylé, et ceinture du genre voyante qui ne sert même pas à ce pour quoi elle a été créée.

Caractère : Plutôt ténébreux, il n'est pas du genre à déballer son sac et sa vie comme ça. Au contraire, il serait plutôt du genre à ne rien dire du tout. Il n'est pas du genre à se laisser faire, se battant pour vivre, il se fout complètement du monde qu'il l'entoure et fait tout pour survivre. Cependant, malgré ce qu'on pourrait croire, il n'est pas du tout violent, mais il sait se défendre. On va surtout dire qu'il n'est pas du tout docile et que c'est pas demain la veille que quelqu'un pourra le dompter.

Ses goûts : Il aime les vêtements à la mode, les chats mais pas les Neko. Il aime aussi les pommes vertes et les oranges, par contre, il a en horreur les poires et les abricots. Il déteste aussi les gens qui se sentent supérieur et qui font leur malin tout comme les prétentieux, mais il a un profond respect pour ceux qui se battent pour leur survit en cette île hostile pour les humains.

Histoire:

« Espèce de sale voleur, tu vas voir ce que tu mérites! »

Yué se trouvait à présent à terre, du sang s'échappait entre ses lèvres, en coin de bouche et sa joue était rouge. En même temps, il s'était pris un méchant coup de poing dans la figure. Il cracha le liquide rouge par terre, regardant l'homme qui se dressait devant lui. Pff, il se la pétait tout ça parce qu'il était l'une de ces créatures immondes. Le jeune homme en avait plus que marre de cette île sur laquelle il était coincé, sans cesse rabaissé tout ça parce que ce n'est qu'un pauvre humain. Le commerçant vint le soulever en l'attrapant par le col de sa chemise noire, mais il n'effaça pas pour autant son sourire amusé.

« Alors petit humain, on fait le fier? Ça devrait plutôt se trouver dans une cage ce genre de créature! »

« Ce serait plutôt vous qui faîtes le fier, monsieur l'Elfe. »

A ce moment là, l'homme dressa son poing, voulant de nouveau frapper Yué qui n'avait aucun moyen pour s'échapper vu la situation dans laquelle il était. Mais un homme terriblement séduisant arrêta l'elfe, l'empêchant de ainsi de frapper une deuxième le jeune homme.

« Laissez je vous prie, je n'aime pas trop la violence... Je vais m'occuper de ce jeune humain, ne vous en faîtes pas. »

« B-Bien... Monsieur Shizuka... »

L'elfe reposa Yué au sol tandis que celui-ci était intrigué par le nouveau venus, le dévisageant. L'homme semblait comme apeuré alors que lui était plutôt fasciné, intrigué alors que le nouveau venus tendit une main vers lui. Il s'en saisit, se relevant ainsi, il retrouva subitement entraîné de force, l'homme intriguant le fit monter dans une voiture noire. Sans qu'il puisse réagir, la voiture démarra, l'homme avait prit place à côté de lui. Sans réfléchir, il se jeta sur la porte, mais elle était verrouillé et il lui était alors impossible de prendre la fuite. Il était prit au piège.

Il se retrouva bientôt dans un immense manoir, celui de cet homme étrange, nommé Shizuka d'après l'elfe commerçant. Ils n'étaient que dans le hall d'entrée, mais sa respirait la richesse, à en donner envie de vomir au jeune homme, lui qui avait toujours dut voler à l'étage pour survivre et ne pas mourir de froid... Que ces gens pouvaient être dégoûtant.

« Je me nomme Shizuka. A présent, tu ne quittera plus ce manoir, ce sera ton lieu de résidence. Tu n'auras plus besoin de voler, monsieur Kaoru. »

« Co-Comment sais-tu mon nom? »

« Allons... Mais je sais tout de toi. Yué Kaoru, d'origine chinois, 19 ans, signe astrologique, verseau, date de naissance, le 5 Février. Je connais toute ta vie depuis le commencement. »

« Comment est-ce possible ? Moi-même je n'ai aucun souvenirs d'avant mes six ans... »

« C'est un secret que je garderais toujours pour moi. »

Ce Shizuka était vraiment étrange, comment pouvait-il savoir autant de chose à son sujet, jusqu'à même savoir des choses que lui-même ignorait. Tout cela n'était vraiment pas logique. Avant même qu'il ne puisse ajouter quoique ce soit, l'homme l'entraîna avec lui, gravissant les marches du grand escalier, Yué manqua une marche à plusieurs reprises tout en évitant de justesse de tomber face contre terre. Peu après, il se retrouva dans une chambre en compagnie de Shizuka. Ce dernier vint même fermer la porte à clé sans que le jeune homme s'en rende vraiment compte.

« Désormais, tu vivras ici, et ce sera ta chambre. Ne cherches pas, il n'y a rien de précieux à voler en cet chambre, et je n'ai pas d'argent sur moi. Tu es mon petit chat sauvage enfermé dans cette cage de cristal ♥ »

« Non mais ça va pas la tête?! Je veux pas vivre ici moi, j'ai ma liberté, et je refuse d'être enfermé! »

« Allons, tu es un humain, tu finiras forcément en esclave, et j'ai la gentillesse de te recueillir, tu seras sous bonne garde, et tu vas la garder ta liberté. Tu seras libre de ne pas quitter ce manoir. Il faut juste que je t'éduque un peu. »

Alors que Shizuka se trouvait à un bon mètre de Yué, en même pas une seconde, il se retrouva près de lui. Il retira le manteau des épaules du jeune homme, venant le jeter sur la chaise à côté, il n'avait pas le temps de réagir qu'il se retrouva bien vite torse-nu, son pendentif vestige de son passé restait seul contre sa peau nue. Yué ne put même pas intercaler une réplique que Shizuka le jeta sur le lit, pour se mettre sur lui.

« Que fais-tu?! Laisses moi partir, vampire de mes deux! » >.<

« Oh, tu as compris ma nature, c'est bien, brave garçon. »

Amusé, Shizuka caressa les cheveux du jeune homme qui menaça de lui morde sa main s'il ne cessait pas cela tout de suite, tout en cherchant un moyen de s'enfuir. Mais c'était peine perdue : il était face à un vampire qui se déplaçait plus vite que lui, des barreaux scellés la fenêtre, et la porte était fermée à clé. Tout était contre lui, alors que à présent, il était nu et à l'entière merci de cet homme. Celui-ci cala ses lèvres dans son cou, mais il n'y planta pas ses crocs alors que Yué avait fermé les yeux et commençait à trembler légèrement. Le vampire vint alors murmurer délicatement dans son oreille des paroles qui se voulait réconfortante.

« Allons, n'ai pas peur. Je vais bien prendre soin de toi. »

Aussi vite qu'il s'était retrouvé nu, Shizuka finit dans la même tenue que lui, il se retrouva face contre le lit, tremblant de plus en plus, c'est la première fois de sa vie qu'il avait aussi peur. Lui qui se battait sans cesse, toujours inaccessible, il était aujourd'hui à l'entière merci de ce vampire, et allait même jusqu'à le supplier de n'en rien faire. Mais c'était sans compter sur Shizuka. C'est un peu sans douceur que ce dernier passa à l'acte, tout le corps de Yué se crispa, trembla, il ressentait une douleur sourde tandis qu'il hurla le nom de « Shizuka » en se cambrant sous cette pénétration qu'il ne voulait pas. Jamais un jour ce jeune homme n'avait imaginé se retrouver dans une telle situation.. dans une lit... avec un homme... et ce dernier venant le prendre ainsi...

Yué regardait ce vampire d'un air absent. A présent, c'était finis. Il avait chaud, il était en sueur, et il était fatigué. A force de hurler à la mort pour que tout cela cesse, il avait mal à la gorge, et n'avait plus le force de dire quoique ce soit. Shizuka recouvra avec soin son corps nu des draps du lit. Il ferma les yeux. Le jeune homme aurait voulut s'enfuir loin d'ici, mais il n'en avait même pas la force. Il ne pouvait que sentir les lèvres de cet homme se poser sur son front et de l'entendre murmurer des mots qui le surprit...

« A présent que j'ai retrouvé mon esclave, je ne vais pas le laisser partir... pas comme il y a 13 ans. »

Yué aurait voulut le retenir quand il se redressa et quitta la pièce. Qu'est-ce que cela signifié? Que c'était-il donc passé à ses 6 ans??

1 mois... Cela faisait un moins qu'il était enfermé dans cette chambre sans vie. Shizuka n'était pas revenus le voir, et ce ne sont que des domestiques qui venait lui apporter à manger. Yué n'en pouvait plus de cette vie, vivre prisonnier n'était vraiment pas son fort. Il devait se souvenir de son passé sans l'aide de cet homme, mais d'aussi loin qu'il se souvenait, son existence n'avait commencé qu'il a 13 ans, dans une ruelle sombre de cette île infernale, et il était seul, caché dans l'ombre. Est-ce qu'il avait vraiment était esclave avant? Ce Shizuka serait alors son « maître ». Brr, rien qu'à cette idée, il en frémissait d'horreur, mais ça expliqué pourquoi il savait autant de chose à son sujet, et notamment son passé.

Au prix pour sortir de cette chambre, il défonça la porte comme il put, cassant le verrou, il réussit après de nombreuses tentatives à pouvoir quitter sa geôle des enfers. Yué se mit à courir à travers les couloirs, trouver une sortie était sa priorité, même s'il crevait d'envie de retrouver ce vampire et d'exiger des explications. Mais c'est lui qui le trouva. Dressait devant lui se tenait Shizuka, un air triste sur son visage, il semblait avoir mauvaise mine. Il n'aurait jamais crut cela de lui, mais le jeune homme en éprouvé même de l'inquiétude. Le vampire s'écroula dans ses bras, et il put se rendre alors compte que son « maître » avait une forte fièvre. Ce n'était pas logique, avec sa nature vampirique, il ne devrait pas se retrouver dans un tel état...

« Je suis fatigué Yué... Mais ce n'est pas grave, après tout, j'aurais eu la chance de te revoir... »

« Qu'est-ce que tu raconte, idiot de vampire, tu vas pas crever! »

« Un vampire, pour vivre, il doit se nourrir de sang... »

« Ben abreuve toi du mien! »

« Mais il se trouve que je suis allergique au sang... Il me donne envie de vomir. Je survivais dans le seul but de te retrouver, d'au moins te revoir une fois. Et maintenant c'est chose faîte. Je suis navré Yué, j'espère que ton nouveau maître prendra soin de toi... »

« Comme si je pouvais avoir un autre maître! »

Yué se laissa tomber à genoux, gardant contre lui le corps de Shizuka. Allongé au sol, il avait un doux sourire sur son visage, venant caresser la visage de son bel esclave, il avait l'air heureux alors que Yué, lui, il était plutôt ravagé par une tristesse qu'il n'aurait jamais crut ressentir un jour. Mais bientôt la main du vampire retomba au sol, et ses yeux se fermèrent.

« Shizuka!!! Meurs pas idiot de maître!! »

« Je suis heureux... sois-le toi aussi... mon petit Yué... »

Dans un léger murmure, ses derniers mots caressèrent le visage de Yué, s'incrustant dans ses larmes alors qu'il hurla le nom de son maître par désespoir. Des domestiques vinrent bientôt autour de lui, et pleurèrent aux aussi la mort de leur maître. Le jeune homme refusait de lâcher la corps froid de Shizuka, voulant le garder auprès de lui, refusant que quiconque touche à son maître. Il avait perdu sa liberté, et une personne qu'il ne soupçonnait pas être aussi accroché à son coeur.

On lui avait tout arraché, et maintenant, il se retrouvait dans une nouvelle cage, une cage étroite, de verre, et dans un endroit qu'il fuyait depuis toujours. A cause de la mort de Shizuka, il avait été affaiblis, plus qu'il ne l'aurait imaginé, et maintenant, il allait être vendu à ces créatures immondes qui peuple cette île. Assit au sol, la tête basse, les ténèbres semblaient l'envelopper délicatement, volant peu à peu sa vie, des larmes ne cessait de couler sur son visage blême.

Un message ? : Bonjour/Bonsoir x) *a disparu avec des portes-feuilles dans son manteau*

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17 septembre 2009

Mitsuaki Shiwasu

Attention au personnage un peu poussièreux XD celui-ci date d'un bon moment mais le voici quand même, comme à mes habitudes, je me suis bien amusé (j'aime bien quand mes personnages se retrouvent dans la mouise quand même x)

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Nom : Shiwasu

Prénom : Mitsuaki [lumière d'automne]

Surnom : Mitsu ^^

Age : 19 ans

Élément maîtrisé : l'Eau

Clan : Aqua

Type de logement : Petite maison

Emploi : Écrivain à ses heures perdues

Histoire : Mitsuaki est un un jeune garçon de la tribu d'Aqua. Il vivait jusqu'à il y a à peine un an avec son grand-père, mais celui-ci mourut pour des raisons inconnus. Il semblerait que cette mort soit liée à son grand âge, cependant, le jeune garçon est persuadé qu'il y a autre chose derrière tout ça. Malgré tout, Mitsu a du vivre chez son voisin, le temps qu'il soit majeur. Aujourd'hui, le jeune garçon a dix-huit ans, et récemment, il est retourné dans la maison de son grand-père, là où il avait vécu les dix-sept premières années de sa vie. Le jeune garçon s'est mis peu après à écrire des romans, le plus souvent de romance, mais aussi un peu d'action et d'aventure. Il s'installait souvent dans l'ancien bureau de son grand-père, car c'est dans cette pièce de la maison que Mitsuaki se sentait le mieux. Par ailleurs, c'est ici aussi qu'il arrivait le mieux à écrire ses romans, bien entendu, il pouvait les écrire dans bien d'autre endroit, mais le jeune homme trouvait toujours beaucoup moins d'inspiration que s'il était dans le bureau de son grand-père. Mitsu passait donc le plus clair de son temps dans ce lieu sacré et important à ses yeux, mais un jour, alors qu'il cherchait un livre dans l'immense bibliothèque de son grand-père, un papier glissa de l'un d'entre eux, au moment même où il le retira de l'étagère.

C'était une journée froide du mois de Décembre, le jeune garçon était intrigué par ce qui venait de tomber. Mitsuaki se baissa alors, et ramassa la feuille qui avait glissait au sol, mais au moment où il jeta un coup d'œil sur le texte, il fut presque choqué : c'était exactement la même écriture que celle de son grand-père. Presque aussitôt, le jeune garçon se précipita à commencer sa lecture, mais ce papier semblait bien étrange, et se présenté comme une lettre :

« Mon cher Mitsuaki

Si tu lis cette lettre, c'est que je suis déjà mort, n'est-ce pas? Je me doutais bien que tu finirais par tomber sur ce message. Je suis navré, mais il y a bien des choses que je ne t'ai pas dit, mais je pense que le moment est venu. Si comme je l'ai prévus, tu dois avoir dix-huit ans maintenant, ça doit donc faire un an que je t'ai laissé seul... Mais maintenant, tu es en droit de tout savoir. Ma mort n'a fait que te préparer mentalement, et à présent, tu dois être prêt. Ce que je vais te dévoiler dans cette lettre pourrais bien mettre ta vie en danger, mais je suis persuader que tout se passera bien, malgré tout, j'espère que tu ne finira pas comme ton stupide grand-père. »

Le jeune garçon avait arrêté sa lecture. Des larmes coulaient à présent sur ses joues. Le souvenir de son grand-père lui faisait mal, mais savoir que c'était un facteur externe qui avait provoqué la mort de celui-ci, et non juste son grand âge, le mettait au plus profond de lui. Ainsi, le jeune garçon pût savoir que le vieil homme savait très bien qu'il allait mourir sous peu ce jour-là... A présent, s'il jugeait bon de devoir confier son secret à son petit-fils, c'est qu'il devait s'agir de quelque chose d'important. Malgré tout, s'il devait prendre connaissance de la suite de la lettre, sa vie serait sans doute menacer à son tour. Prendrait-il ce risque ? A vrai dire Mitsuaki hésitait beaucoup... Malgré tout, si le vieil homme avait prit soin d'écrire ce message, s'était sans doute parce qu'il lui faisait confiance, et que ce devait-être important. C'est pourquoi le jeune homme reprit sans tarder la lecture du message. Et ainsi, à la fin, arriva une indication :

« PS : brûle cette lettre toute de suite après avoir finie de la lire, personne ne doit découvrir que tu es au courant. »

C'est ainsi que presque immédiatement après, le jeune garçon se précipita à l'étage inférieur, dans le salon où crépitait dans la cheminée un doux feu réchauffant. Il s'en approcha alors, et vint ensuite jeter rapidement le lettre, ainsi que l'enveloppe dans laquelle elle était dans les flammes. Le lendemain matin, alors que le jeune garçon se rendait tranquillement chez un ami de son grand-père, son daemon, Natsu, qui n'avait rien dit depuis hier soir, eut soudainement comme un mauvais pressentiment. Celui-ci n'eut pas tord, car au moment même où le jeune garçon mit un pied dans la demeure du vieil ami, Mitsu eu juste le temps d'apercevoir une silhouette noire qui s'échappait par une fenêtre. Presque aussitôt, il se précipita dans la salle que venait de quitter la silhouette, et là, le jeune garçon découvrir le corps du vieil homme gisant au sol, baignant dans son sang. Il fut comme paralyser par cet horrible spectacle, ses jambes tremblaient, si bien qu'il ne put rester debout plus longtemps et s'écoula sur le sol, complètement tétanisé, incapable de réagir.

Mais voilà que quelques minutes après, un habitant de la maison voisine entra rapidement à son tour, et il découvrit comme le jeune garçon, le corps du vieil homme qui gisait au sol, ensanglanté. Aussitôt, Mitsuaki fut accusé du meurtre de cet homme, et celui-ci n'était toujours pas en mesure de réagir. A présent, il ne comprenait que mieux la lettre de son grand-père, mais jamais il n'aurait cru voir une telle chose un jour. Comme les jours passaient, et que le jeune garçon ne répondait toujours pas au question de ses interrogateur, Mitsu fut innocenté, faute de preuve matériel. On ramena alors le jeune garçon jusque chez lui, et on le mit discrètement sous surveillance. Cependant, le jeune garçon ne réagissait toujours pas, il ne parlait même plus, c'est à peine s'il mangait, ou encore dormait, et Natsu devenait de plus en plus inquiet. Malgré tout, une semaine et demi après les faits, comme un déclic se déclencha dans le cerveau du jeune garçon, et soudainement, il se remit à ses activité d'écrivain. Cela lui permit en autre de se régénérer, et peu à peu, il se remit à parler, à manger, et à dormir comme il se doit.

Mais après ça, deux jours après que la nette amélioration de son état fut constaté, on le mena auprès des enquêteur, qui n'avaient toujours rien trouver sur l'assassin du meurtre, et Mitsuaki restaient toujours leur premier suspect. C'est donc ainsi que le jeune garçon repassa, ou plutôt, passa un interrogatoire stricte et précis, et c'est comme ça qu'il put témoigner de la scène, ou plutôt, de la silhouette qu'il avait vu filer dans l'ombre. Sur le coup, les enquêteur furent perplexe, mais ils approfondirent leur enquête, et rapidement, Mitsu fut complètement innocenté, mais malgré ça, il restait leur principal témoin de l'évènement.

Caractère : Mitsuaki est un jeune garçon plutôt renfermé depuis la mort de son grand-père, mais surtout, depuis qu'il a été témoin du meurtre du vieil ami. D'ordinaire, il s'ouvrait, bien que peu, au autre, et aimait faire parfois la discution. Il reste cependant de nature assez calme et posé, et est plutôt sympathique. Malgré tout, il n'a que peut d'occasion d'aller vers les autres, car quand il écrit un livre, il est rare qu'il en sort avant d'avoir finis une bonne partie de l'histoire. Bien qu'il ne dialogue que peu, quand une discution est lancé sur un sujet qu'il connait bien ou qu'il aime, le jeune garçon peut dialoguer pendant des heures durant, jusqu'à même endormir son interlocuteur. Cependant, bien qu'il n'en a pas l'air, récemment, depuis le meurtre du vieil homme, et aussi avec l'aide de son daemon, Mitsu est devenu un peu plus fort mentalement, et s'est promis se résister au moindre choc psychologique. De plus, malgré ses apparence de jeune garçon mignon et tout doux, il ne faut pas lui chercher querelle trop longtemps, car il se pourrait bien que l'on tombe sur un os ce coup-ci !

Physique : Mitsuaki est une jeune garçon plutôt du taille, disons, normale, car il mesure dans les environs de un mètre quatre-vingt. Il possède par la suite des cheveux ni trop court, ni trop long, d'un éclat blond/châtain assez exceptionnel. Mitsu a de plus la particularité d'avoir de doux yeux bleu, qui souligne d'avantage la couleur de ses cheveux, mais aussi celle de sa peau, qui est d'un délicat beige, tout en douceur. Avec cela, il portera souvent de belles chemises sombre, pour contraster le tout, avec souvent des pantalons du même style. Les traits de son visage son délicatement dessinés, et bien qu'il soit un garçon, ses doigts sont plutôt fin. Par ailleurs, il lui arriva parfois qu'on le prenne pour une jeune fille aux allures masculines, mais à présent, peu font l'erreur, car il ne quitte que peu son environnement, et les personnes qu'il côtoyait son habituées à présent.

Goûts

Ce qu'il Aime : Le jeune garçon aime tout ce qui est un peu sucré, mais surtout les fruits rouge. Par ailleurs, son fruit préféré n'est autre que la fraise. Ce qu'il aime aussi, c'est bien évidemment écrire des histoires, mais surtout celles de romances. Par ailleurs, son souhait serait de trouver un amour idéal, comme dans la plupart de ses romans. Malgré tout, il se doute qu'un tel amour est vraisemblablement impossible, surtout qu'il est plutôt attiré par les garçons. Mitsu aimait aussi beaucoup son grand-père, qui l'a éduqué depuis tout petit, suite à la mort de ses parents alors qu'il n'avait que deux ans, et encore aujourd'hui, il regrette sa mort. Mais il y a encore une chose que le jeune garçon aime beaucoup : son daemon, Natsu.

Ce qu'il Déteste : Mitsuaki déteste tout ce qui est trop salé ou trop poivré. En plus de cela, il n'aime pas vraiment les légumes verts, et favorisera surtout ceux du genre carotte ou encore tomate. Avec ça, il n'aime guère tout ces genres d'animaux comme les serpents ou les araignées, qui auraient sans doute plus le don de l'effrayer qu'autre chose, mais cependant, les animaux nocturne comme la chauve-souris auraient plutôt tendance à l'attirer. Dans les relations humaines, le jeune garçon n'apprécie pas vraiment les garçons (ou même les filles) qui auraient tendance à faire un peu trop leur malin, leur fière, ou encore leur arrogant.

Signe Particulier : La particularité de Mitsuaki est qu'il possède de doux yeux bleu qui vous ferez penser à un lac limpide et infinis, et dont on aurait l'impression d'y être mené si on se plonge trop longtemps dans son regard comme envoutant..

9 septembre 2009

Artémis Blackwood

Huhu, un petit perso bien sympa (à mon goût, là c'est moi qui ai plutôt lâché le forum, j'ai des périodes comme ça où je suis plus motivés pour le rp c'est un peu pénible mais bon, c'est comme ça, ne m'en voulez pas ^^"

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Nom: Blackwood

Prénom: Artémis

Age: 17 ans

Date de naissance: 05/02/1992

Sexe: Féminin

Orientation sexuelle: Bonne question...

Race: Néko

~°~ Description ~°~

Physique: Blackwood est devenu le nom de famille de Artémis, et il est dut surtout à son physique. Si l'on traduit son nom de la langue anglaise, cela donnerait quelque chose comme « bois noir » et vous allez vite comprendre pourquoi le l'on lui a attribué. Le bois noir comme l'ébène pour sa partie Neko, et le bois à la couleur d'ordinaire clair pour son corps d'humaine. Il s'avère en fait que cette jeune fille à la peau très pâle mais douce comme de la soie, mais ce qui ressort énormément chez elle, ce sont ces oreilles et sa queue de chat qui ont été ajouté à son corps d'humaine lors d'une modification génétique. Si sa peau est d'albâtre, ses caractéristique de neko sont d'ébène, tout comme les vêtements qui lui ont été attribué. Ses yeux sont d'un doux bleu gris s'accordant parfaitement à son apparence extérieur, mais dans un sens, à son for intérieur aussi, mais c'est une autre chose cela. La tenue qu'elle arbore est comme il se doit pour un petstoy assez osé et légère, et rend son « code barre » parfaitement visible à son rein gauche, enfin bon, avec ses oreilles et sa queue de chat, cela saute directement aux yeux qu'elle fait partie de la race inférieur. Elle porte un mini-short noir accompagné de collant noir qui remontent jusqu'à mi-cuisse puis un haut à col roulé mais qui laisse tout son ventre à l'air, descendant juste assez en dessous de sa poitrine, sans manche, ses épaules aussi sont mises à nues. Des bracelet ornent surtout le bras gauche de Artémis, deux aux poignet, et deux sur le haut de son bras ressemblant à des sorte de mini-ceinture. Son bras droit est couvert jusqu'à son épaule d'un long gant noir retenu en place en haut par un autre bracelet-ceinture et à un anneau à son poignet. Que d'accessoires qui embellissent Artémis mais qui ne sont pas vraiment nécessaire.

Caractère: Le caractère de Artémis est assez facile à cerner. Dans le genre esclave modèle, je pense qu'il est difficile de faire mieux. Elle est très docile pour le coup, oh ça oui, on ne peut mieux faire, tout à était fait pour que cette jeune Neko soit le modèle parfait, le jouet qu'il faut absolument avoir. En plus d'être docile comme tout, elle est très obéissante et répondra aux moindres des désirs et volontés de son maître sans poser de question et en donnant toujours tout d'elle même pour satisfaire son propriétaire ou simplement ceux qui lui demande quelque chose. Elle garde un quelque chose de tes attirant, par seulement par son physique, celui-ci a déjà été décrit, mais il arrive que parfois la jeune fille se mette à rougir, malgré elle en certaines circonstance mais qui ne fait que lui rajouter un peu de charme. On peut tout lui faire faire ou juste lui faire subir, jamais elle ne se révoltera, cette idée ne lui viendrait même pas en tête, tout ce qu'elle souhaite du plus profond de son être c'est pouvoir faire le bonheur de son maître et répondre à tout ses souhaits. Se faire battre ou même violer par son maitre, cela ne la dérangerait pas le moindre du monde parce que si c'est ce que veut son maître, elle s'y pliera sans broncher.

Niveau de docilité? Très docile

~°~ Famille ~°~

Artémis ne connait pour ainsi rien de son ancienne famille, ses souvenirs sont assez flou et très imprécis, elle voit simplement trois silhouettes difformes autour d'elle, deux grandes qui sembleraient être ses parents, et une autre plus petite, plus petite qu'elle même, mais elle ne saurait dire si cette silhouette appartenait à un petit garçon ou à une petite fille, trop flou pur cela en tout cas il lui semblait bien que les deux grandes personnes étaient vêtus de blanc, et que la plus petite avait des oreilles de chat, comme elle. La jeune fille ne saurait pas non plus leur donner un nom, elle ne s'en souvient plus non plus, déjà qu'elle distingue très mal leur visage...

~°~ Histoire ~°~

Mémoire, Chargement Autorisé Limité à 95%

-5 Février 1992 + Naissance du sujet 1712-

Naquit ce jour-ci, dans un hiver encore assez froid, il neigeait ce jour-là, et le nouveau Neko qui apparut ce jour-là avait prit la couleur e cette même neige comme couleur de peau. Elle était voué à être une très belle Neko. C'est moi qui a été chargé d'en prendre soin, je suis une scientifique du nom de Naeko. Le sujet avait été confié à mes soins jusqu'à ce qu'on puisse là confier à l'Entrepôt des Nekos. Étant une femme, j'étais tout à fait apte à prendre soin d'elle jusqu'à ce qu'on puisse la nourrir au biberons, cette étape est toujours très important, et elle doit être confié à quelqu'un qui ne s'attachera pas au sujet. Mais je crois bien que cette fois-ci, cela avait était mal calculé, parce qu'en vérité, je me suis beaucoup attaché à cette petit si mignonne avec sa petit frimousse. C'est à cause de cela que dès que son sevrage a été terminé, on me l'a retiré pour qu'il soit confié à un dresseur.

Malgré tout, au risque de perdre mon poste de Scientifique, je trouvais toujours un moyen pour aller a l'entrepôt, juste pour la voir un peu. Je l'avait baptisé Artémis Blackwood parce que j'étais chargé de lui donner un nom comme aurait fait toute mère normalement. Artémis, je sais que c'est la déesse de la chasse en temps normal, mais je trouvait ce prénom très joli et il m'a séduit, et puis Blackwood, c'était surtout en référence à son physique tout particulier et aussi en partie parce que c'était le nom de famille d'un ami qui m'était très cher et qui malheureusement est décédé de cela quelques années. J'avais finis par sympathisé avec le dresseur qui s'occupait de ma petite fille, il m'avait même juré que jamais on ne la violenterait ou le violerait comme il était courant que cela se fasse avec les jeune Neko pour être certain de leur docilité. Chez Artémis, cela était venu tout naturellement alors il n'était pas nécessaire d'avoir recourt à la violence, sauf si on voulait l'effrayer et la faire vivre constamment dans la peur. On y allé tout en douceur avec elle, et on lui apprenait tout un tas de chose plus ou moins utile pour un Petstoy.

Le dresseur et moi-même, nous nous entendions très bien, il savait que je venais là sans y être autorisé dans la plupart des cas, mais il me laissait voir Artémis quand même et on s'occupait ensemble d'elle. Je finis par tomber amoureuse de cet homme aussi charmant de l'intérieur que de l'extérieur et même si ce n'était pas programmé, nous nous marrions tout les deux, il se nommé Arami. Avec Artémis, nous formions un peu comme un famille, reconstitué mais une famille quand même, et un petit frère intégra même la famille. C'était un petit neko plus jeune que Artémis, à cette époque elle devait avoir 8 ans, tandis que son « petit frère » ne devait en avoir que 2. Notre fille était très attentionné avec lui, et malgré que nous étions attentionné avec elle, pour le jeune enfant, son dresseur n'était pas aussi doux, et de nombreux coups marqué son corps. Artémis nous avait expliqué qu'elle venait le consoler après chaque leçon et lécher ses plaies pour les désinfecter. Elle était vraiment gentille avec lui et Arami et moi nous nous occupions de lui à notre tour.

Notre petit bonheur continua ainsi pendant encore quelques années, mais Artémis allait bientôt atteindre l'âge pour être envoyé à l'Entrepôt des Nekos pour y être vendu comme un vulgaire objet. C'est un an avant que ce jour n'arrive que je fus découverte. La Milice était venue me cueillir alors que je me rendais à l'entrepôt des Nekos, ils avaient déjà arrêté Arami pour complicité, je m'en voulais terriblement, parce que à cause de moi, on risquait de faire du mal à ma petit Artémis. Je ne sais plus vraiment ce qui s'est passé ensuite, tout est devenu noir, et je crois bien que je ne me suis plus jamais réveillé après cela.

Mémoire, Chargement Autorisé Limité à 50%

-5 Février 2009 + Naissance du sujet 1712-

Tout ce que je sais, c'est que je me nomme Artémis Blackwood. Je ne me rappelle de rien d'autre si ce n'est ce que l'on m'a apprit au cours de ces nombreuses années. Je n'arrive pas à me souvenirs de la personne qui avait été mon dresseur en ce temps, ni même de la personne qui se tient à ses côtés. Leurs visages sont tout flou, et aucun nom ne me vient. C'est comme cette petite silhouette près de moi dont je tiens la main. On me dit de ne pas me soucier de cela alors je n'y pense plus. Aujourd'hui on m'emmène dans un autre endroit, je vais enfin pouvoir donner un sens à ma vie. On m'a dit que c'est là que je vais pouvoir trouver la personne que je devrais servir de tout mon être. On m'a apprit plein de chose pour satisfaire la personne qui viendra me chercher. Aujourd'hui, j'ai 17 ans, et je compte bien tout faire pour que mon futur maître soit content de moi, je suis prête à tout pour cela et je répondrais aux moindres de ses désirs, quoiqu'il me demande de faire. Je sais parfaitement ce que je dois faire, et je ne veux pas décevoir mon futur propriétaire, ah ça non !

8 septembre 2009

Partie 11

Artémis semblait désespérée, seule dans cette maison triste, elle regardait l'hiver arriver de plus en plus, le vent soufflait fort dans les branches d'arbres, il était froid et glacé l'âme de la jeune fille plus qu'elle ne l'était déjà. Les vacances étaient de plus en plus proche et l'idée de rester encore seule lui déplaisait fortement. Heureusement que Liloo était là, peut-être qu'elle pourrait passer un peu de temps avec sa meilleure amie, jamais elle ne supporterait de rester là dans cette maison où ses parents même avaient trouvés la mort par un vampire qui l'attirait de plus en plus. Il était pourtant anormale selon elle de ressentir un tel sentiment pour un meurtrier qui l'avait privait de la chaleur d'un foyer mais depuis qu'elle avait croisé son regard, c'était une tout autre chaleur qu'elle avait envie de ressentir, l'envelopper délicatement et lui apporter du réconfort. La jeune fille aux cheveux de jais délicatement bouclée ne souhaitait que de la chaleur humaine, ou plutôt, vampirique...

Mais alors qu'elle pensait à cela, un vent bien plus violent se leva et ouvrit subitement la fenêtre de sa chambre, faisant voler dans la pièces de nombreuses feuilles de papier qui se trouvaient sur son bureau, et alors qu'elle releva la tête quand le souffle se fut calmé, c'est justement ce vampire là qu'elle vu se dresser devant elle. Comme s'il avait entendu son appelle muet, Sora était venu ici jusqu'à la maison de l'humaine, mais Artémis craignait que ce ne soit pas une simple visite de courtoisie. Alors qu'il vint refermer la fenêtre, il l'aida à remettre de l'ordre dans ses papiers, les remettant sur le bureau, il finit par se tourner vers elle pour déclarer.

-Désolé, je ne pensais pas que le vent était si fort aujourd'hui...

Un vampire désolé, Artémis trouvait cela bien étrange mais qu'importe, cela lui faisait quand même plaisir d'avoir un peu de compagnie, et elle lui répondit que ce n'était pas bien grave, finissant de remettre de l'ordre dans sa chambre un peu en pagaille dut au vent qui s'y était engouffré. Après quoi, elle vint s'assoir sur son lit et contempla un instant l'homme qui se trouvait devant elle, non pas le vampire, mais bien l'homme qu'il était.

-Est-ce que... vous êtes venu pour mon sang ?

La jeune fille s'était résigné depuis un bon moment déjà qu'il lui faudrait être docile et ne pas l'empêcher de se servir dans son cou. Sora lui sourit tristement, comme s'il était déçu qu'elle vienne lui demander cela. N'était-il donc pas venu dans cet unique but ? Malgré tout, elle se leva, bien décidait à s'offrir au vampire, elle se colla tout lui en se hissant sur la pointe des pieds, penchant délicatement sa tête de côté pour offrir son cou à l'être de la nuit. Sora l'enlaça tendrement et cela eut l'effet immédiat de réchauffer le cœur de la jeune humaine et sentir ses crocs se planter dans sa chair lui venait comme une douce satisfaction en son être tout entier. Artémis ferma délicatement ses yeux, se laissant complètement aller, elle s'extasiait presque en sentant son sang passer dans la gorge de cet homme, blottit tout contre lui, ses joues prenait peu à peu de teintes plus foncés.

Artémis n'aurait jamais crut cela d'elle, comme si elle prenait plaisir à ressentir les crocs de ce vampire plantés dans sa chair ou peut-être était-ce juste le bonheur de se sentir utile à quelque chose en ce bas monde. Sora vint bientôt retirer ses canines acérées de sa chair, léchant les plaies qu'il laissait, mais un étrange frisson la saisit et elle eut comme l'impression que la morsure cicatrisé déjà. Bien sûr, elle ne pouvait savoir que son vampire avait des pouvoirs de guérison et qu'il venait de s'en servir pour masquer, faire disparaître ses cicatrices de morsures.

Elle crut que son cœur allait se briser quand le vampire vint se détacher d'elle et s'éloigner. Peut-être devina-t-il la tristesse qui vint envahir sa protégée, car celle-ci remarqua son doux sourire, mais elle baissa la tête vint se rassoir sur le lit. Le blondinet ne sut pas quoi faire et se sentait plutôt mal à l'aise mais néanmoins, il s'approcha doucement de Artémis et lui caressa les cheveux, y glissant ses doigts. Elle resta tout aussi silencieuse, dans l'incapacité de dire quoique ce soit, ne trouvant rien à dire non plus. Sora se recula après avoir passé sa main sur la joue de la jeune fille, un éternel sourire triste su son visage.

-Je ferais mieux de te laisser...

Réaction immédiate de Artémis. Elle se précipita dans les bras du vampire et même si elle ne dit rien, il semblait claire qu'elle ne souhaité pas qu'il reparte tout de suite. Comme si elle relâchait une énorme pression, les larmes coulèrent d'elles-même le long de ses joues, évacuant tout ce qu'elle avait sur le cœur. Sora fut prit de court, complètement déboussolé aussi, il ne savait pas quoi faire, 'était la première fois qu'il était confronté à ce genre de situations mais peut-être n'était-ce pas si différent qu'avec sa petite sœur ? Après tout, humain et vampire ne sont pas si différents, sentimentalement parlant et physiquement aussi, simplement certaines choses qui diffèrent. Mais Artémis n'était pas vraiment sa petite sœur et faire comme si lui semblait bien étrange, mais il fit preuve d'une grand tendresse, tâchant de la réconforter comme il pouvait.

La jeune fille se calme considérablement, apaisée par la douceur du vampire. Son cœur lui semblait bien plus léger maintenant qu'elle avait évacuée ces larmes qui lui pesait lourd. Malgré tout, ils restèrent l'un contre l'autre, sans un mot dit, sans plus un bruit si ce n'est le vent au dehors qui continuer de souffler de plus en plus fort. Sora finit par relever la tête et observa le souffle au travers de la fenêtre. La jeune fille quant à elle leva son visage vers lui, essuyant d'un revers de main les traces des larmes sur son visage.

-Il y a vraiment beaucoup de vent aujourd'hui...

-Alors restez ici, proposa Artémis.

Sora sembla assez surprit, mais ne refusa pas sa proposition, s'invitant dès lors chez elle. Elle guida l'homme jusqu'à la cuisine, lui proposant de quoi boire et celui-ci parut assez gêné mais ne refusait pas un peu de thé et aussitôt elle vint lui lui en préparer, apportant un plateau qu'elle déposa sur la table basse dans le salon. Le vampire s'était assit sur le canapé et la jeune fille prit place sur le fauteuil d'en face. Délicatement elle versa le thé encore chaud dans la tasse prévu pour lui et pour elle, lui demandant également qu'il souhaité un peu de sucre et alla même jusqu'à aller chercher des gâteaux d'accompagnement. Mais subitement, on toqua à la porte de la maison et l'instant qui suivit, elle s'ouvrit sur une jeune fille que Artémis connaissait bien. Elle s'était revêtu d'un vêtement qui malgré tout ne la protéger guère du vent.

-Loo, je suis trop contente de te voir ! Mais pourquoi tu es venue, il y a beaucoup de vent...

-Désolée, je voulais absolument te voir.

Puis Liloo ne dit plus rien, elle venait de voir le vampire qui se lever, tourné vers elles.

-Une Kelch...

L'hôte des deux jeunes gens se recula un peu, ne comprenant pas la signification de ce que venait de dire Sora, en revanche, Liloo semblait avoir parfaitement comprit. Elle demanda alors qu'on lui explique ce qui se passait là, mais son amie vint retirer son manteau sans un mot, le posant pour ensuite aller s'installer sur le fauteuil que Artémis avait quitté pour accueillir sa meilleure amie. La « Kelch » et le Vampire se regardaient sans rien dire, pendant ce temps là, la jeune fille partie chercher une autre tasse de thé pour Loo qu'elle posa sur le plateau pour ensuite le remplir du liquide tiède. Après quoi vint-elle s'assoir assez embarrassé auprès de Sora sur la canapé. Mais elle renouvela sa question à propos de ce terme qu'il avait employé pour qualifié sa meilleure amie et dont elle ignorait la signification.

S'ensuivit alors toute une explication sur ce terme signifiant « Calice » qualifiant un humain qui a passé un contrat avec un vampire. Un Pacte de Sang. En échange d'un peu de sang du vampire, l'humain se dévoué à son contractant en lui offrant tout le sang qu'il voudrait, mais aucun autre vampire ne pouvait toucher à l'humain sous pacte, car son sang se retrouvait poison pour les autres. Mais tout n'est pas aussi simple, car la trahison de l'humain de paye très cher. Si jamais il venait à offrir son sang à un vampire autre que son contactant, en plus d'empoissonner celui-ci, la mort s'en suivrait pour le Kelch. Mais en même temps, il était assez injuste que le vampire puisse quand même se nourrir du sang d'autre humain, mais le sang de son humain le plus exquis de tous les mets.

-Est-ce que... tu es vraiment une Kelch, Loo ?... Demanda finalement Artémis.

L'interpellée baissa un instant la tête, embarrassé d'avoir été découverte, elle avait tout d'abord eut peur d'en parler à son amie, surtout que les Kelche sont très mal vu dans la société humaine, considérés comme des traites au sang impur, souillé par celui des vampires qu'il leur permet de vivre considérablement plus longtemps qu'un humain normalement constitué. Mais dans certain cas, il y avait des circonstances atténuantes ! Par exemple, un humain malade, s'il prend du sang vampire, peu guérir et mener ensuite une vie normale, son seul sacrifice sera de devoir vivre sous la tutelle d'un vampire qui viendra réclamer son dut. C'est vrai qu'il y a aussi des humains peu scrupuleux qui passe ce Pacte du Sang dans le seul but de vivre plus longtemps mais...

-Oui... c'est vrai... J'ai passé un Pacte avec une vampire, elle se nomme Jade Kaïla Landggrafin Altering. C'est une banni, comme Fiel...

A ce nom, Sora comme Artémis se stoppèrent net. La jeune fille remarqua vite leur réaction et ajouta après un instant de réflexion.

-Vous devez être Sora n'est-ce pas ?... Fiel parle beaucoup de vous et d'Artémis, je connais certaine chose parce que Jade est une amie d'enfance de ce vampire alors il m'arrive de le voir de temps à autre. Je sais qu'il porte un certain intérêt pour vous deux. Artémis, tu te souviens de ma professeur de musique ?

-Oui, mais quel est le rapport ?

-Eh bien c'est elle ma contractante, c'est aussi elle qui a tué mon petit frère, mais c'était un accident... Un regrettable accident. Elle avait voulut venir chez moi directement pour le cours ce soir là, mais elle était assoiffé, et en tombant sur mon petit frère, elle n'a pas réussit à se retenir. Si ça avait été moi, cela aurait été différent, je suis certaine qu'elle aurait put se retenir. Et puis, c'est ce soir là que j'ai passé ce Pacte avec elle, Jade disait que aucun autres vampires ne pourraient me toucher comme ça et puis... nous nous aimons également...

A ces derniers mots, Loo eut comme un petit sourire triste que Artémis ne put expliquer. Elle se tourna vers Sora, mais il lui semblait bien songeur, pesant chaque élément que venait d'apporter sa meilleur amie quand tout à coup il se rendit compte du regard interrogateur de sa jeune protégé. Malgré tout, il ne vint rien dire, se tournant juste vers elle et lui offrant un doux regard affectueux. Elle se rappela du soir où il était venu la première fois et du contrat qu'ils avaient passé. Elle avait fait le serment de le laisser prendre son sang en échange de la vie, mais ce n'était pas comme s'ils avaient passé un Pacte du Sang, il n'y avait pas eu échange, et elle ne se retrouvait pas « protégé » des autres vampires. La jeune fille n'était pas un Kelch mais en même temps cela y ressemblait un peu...


J'aimais je ne me serais douté de ce que caché Liloo, mais je ne lui en veut pas du tout, je peux comprendre ce qu'elle ressentait. Moi-même je n'avais pas osé lui parler de Sora et de cette sorte de contrat que nous avions passé. Chacune de nous deux avait peur que l'autre la rejette, et c'est un sentiment tout à fait normal. Maintenant, ne le lui cacherais plus ce qu'il m'arrive avec le monde des vampires, j'espère qu'elle en fera de même. Je lui fais confiance et je suis certaine que c'est pareil pour elle.

6 septembre 2009

Partie 10

Sora avait passé une semaine épouvantable pour essayer du mieux qu'il pouvait de venir en aide à son cher ami qui n'avait pas trouvé mieux que de se lier avec la chasseuse de vampire. Il était réputé pour attiré les ennuis mais là il en avait vraiment jusqu'au cou et le vampire eut bien du mal à convaincre le conseil de lui laisser une chance. Du coup, Yoh Humbert ne resta qu'une semaine dans une cellule particulière qui au premier abord semble normale. Un humain n'y voyait là rien de bien étrange, mais pour un vampire, c'était une tout autre histoire car il s'avérait que la lucarne de la cellule était en exposition plein soleil, ce qui peut s'avérer fort gênant pour la race supérieur qui malgré son évolution a encore du mal à supporter la lumière du soleil. Enfin bon, une semaine, ce ne devrait pas être trop dur à supporter, de plus Sora n'avait rien put faire de plus pour son ami qui devra bien s'en contenter.

Le jeune homme aux yeux d'un bleu limpide avait dut se détourner de sa mission pour veiller sur son imbécile de vampire à ennuis qu'il adorait malgré tout, et se faisait quand même inquiet pour Artémis qu'il n'avait put protéger. Aussi espérait-il qu'il n'y ait rien eu de dramatique pendant son absence, et quand Yoh finit par avoir l'autorisation de sortir, le vampire le raccompagna jusqu'à chez lui pour partir ensuite sur la trace de la jeune fille. Au départ, il eut du mal à repérer et sentir l'odeur particulière que l'humaine dégageait et que seul les vampires peuvent sentir, elle était entre mêlaient avec de multitudes d'autres odeurs, mais quand enfin il sut où elle était, l'approcher ne devenait pas une mince affaire. Il avait bien repérait qu'elle était à Meross, mais le soucis était cette ville et sa situation géographique, en plein coeur d'un territoire qu'un vampire censé de la société ne se risquerait pas à aller. Le territoire des bannis, personne n'osait vraiment y aller, mis à part les bannis eux même, mais dans la région dessiné pour ces exclus de la société, la ville des Mighty en était le centre. De toute l'histoire des vampires, c'est la première lignée qui fut complètement bannis et s'en suivit les Altering pour leur usage que trop abusif de leur pouvoir.

Chez les Mighty, la raison de leur exclusion était très simple : Ils avaient eu une trop grande soif de pouvoir. De l'histoire des vampires, le premier être appelé « Maître » était un membre de cette lignée, mais quand le complot mis en place par cette famille grande et complexe fut découvert, le dirigeant de tous les vampires fut condamné à mort et son clan fut bannis. Dès lors entra dans le gouvernement vampirique un nouveau dirigeant issu d'une autre lignée, une lignée d'être tout aussi puissant du nom de Readthought, qui eux pratiqué ce que l'on nomme la lecture des pensées. Aussi n'y avait-il aucun problème et que le dirigeant des vampires pouvait connaître aisément les pensées de ses sujets jusqu'à leur souvenirs les plus intimes. Malgré tout, le cycle de vie d'un « Maître » est plus court que celui d'un vampire normal, et ce parce qu'il faut des sacrifices pour obtenir pouvoir. De toute l'histoire des vampires depuis leur commencement, quatre hommes se sont succédés à la tête du peuple de la nuit, et c'est aujourd'hui un cinquième qui en est à être sur le trône vieux de plusieurs centaines d'années. Cette place a toujours été convoitée et elle le restera encore pendant longtemps, mais ce n'est pas n'importe quel vampire qui peut accéder à ce pouvoir quasi absolu, seul les nobles de la haute société peuvent espérait un jour avoir le privilège de se faire nommé « Maître ».

Quand survint d'autres bannis, la société vampirique avait créé un territoire qui leur était réservé et tout vampire censé de la société n'allait pas s'aventurer là, surtout que cela pouvait être considéré comme un crime de s'y rendre chez certains clans. Mais Sora décida de outre passer tout cela et s'aventura malgré tout en territoire bannis, il se moquait bien de perdre son titre de noblesse du moment qu'il pouvait s'assurer de la sécurité de Mademoiselle Artémis, c'était le plus important à ses yeux, et son « Maître » lui avait confié cette mission de veiller sur elle. Malgré sa décision, il lui fallut du temps pour réussir à atteindre la ville de Meross, et quand il arriva, la vampire remarqua rapidement l'odeur de Fiel autour de sa protégée. Il aurait dut s'y attendre aussi, dans la ville natale de ce vampire, il aurait été étrange qu'il n'en profite pas pour se rapprocher d'elle et l'idée qu'il est put abuser d'elle pour lui subtiliser du sang le mettait hors de lui. Sora partit rapidement à la suite de Artémis, cherchant par tous les moyens à la retrouver, mais bientôt son odeur le guida hors de la ville et il commença à s'imaginer le pire des scénario. Sora changea alors de direction et de stratégie, se mettant alors à suivre l'odeur de Fiel qu'il haïssait jusqu'à arriver au seuil du domicile de celui-ci et entra sans même faire part de sa visite. Il y avait des traces du passage de Artémis dans cette maison, des bribes de son odeur laissé là.

-Eh bien, il n'est guère très poli de pénétrer ainsi chez les gens... Petit toutou. Dit subitement une voix familière.

-Où est Artémis Fiel ? Que lui as-tu fait ? Pourquoi était-elle ici ?! Ragea Sora.

-Que de question dis-moi. Tout d'abord elle n'est plus dans ce village, elle est repartie avec ses amis dans sa ville d'humaine, ensuite je me suis simplement amusé avec elle, et pour finir, si elle était ici, c'est parce que sa classe d'humaine était en voyage dans notre beau village. De plus, je ne dirais rien d'autre, je n'ai pas de compte à te rendre il me semble. Répondit calmement Fiel.

-Si jamais tu lui as fait du mal...

-J'en serais incapable voyons, elle est si belle, je ne pourrais jamais lui faire du mal, et puis, elle est trop « importante » n'est-ce pas ? Si tu veux la rejoindre, leur bus est partit il y a de cela une heure, sur ce, si tu pouvais quitter mon cher manoir.

Sora fulminait de rage, mais lui non plus n'avait pas envie de s'éterniser ici, et même si cela ferait plaisir à ce vampire arrogant, il sortit rapidement du bâtiment et s'en alla à la suite de Artémis, pistant sa route. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour arriver au même niveau que le bus, et il put la voir, sa chère protégée semblait en pleine forme, et de ce qu'il pouvait voir de son cou, il n'y avait là aucune trace de morsure. Intérieurement, le vampire fut profondément soulagé et se calma rapidement également. Il aurait put dès lors repartir et la laisser en compagnie de ces autres humains, mais il n'en fit rien, faisant son chemin en prenant la même vitesse que le bus, la regardant discuter avec une autre humaine, sourire, rire. Il n'avait jamais eut l'occasion de voir ces facettes là de la jeune fille, et cette vision ne faisait que apaiser son coeur, et le désir de pouvoir susciter ces mêmes expressions sur son visage quand il était à ses côtés se faisait brûlant.

Le vampire sursauta subitement. Il avait sentit un autre autre vampire dans les parages et l'aura qui se dégageait de cet individu ne présageait rien de très bon. Sora s'écarta alors de la trajectoire du bus et partit en quête de ce vampire, si celui-ci avait dans l'intention de s'en prendre au véhicules et aux humains qu'il transportait, il n'hésiterait pas une seule seconde à se battre, surtout pour protéger Artémis. Mais alors qu'il cherchait son congénère, c'est lui qui le trouva, surgissant subitement devant lui, le blondinet se retrouva en fasse d'un homme à allure aussi peu rassurante que l'aura qui émanait de lui. Pour le décrire rapidement, il possédait une longue chevelure de jais aux dreadlocks, un bandeau rouge, et des yeux d'une couleur peu habituelle. Sa musculature semblait nettement plus développé que celle de Sora et un combat au corps à corps ne serait pas des plus faciles. Cependant, bien qu'il n'avait rien pour rassuré, le jeune homme ne ressentait aucune hostilité particulière et peut-être ainsi ne serait-il pas nécessaire de se battre, mais alors qu'il pensa cela, l'homme inconnu se jeta sur lui, poing en avant.

Sora ne comprit pas ce qui animait ainsi cet homme et esquiva de peu le coup. A tous les coups cet individu devait être un bannis, et même si on était proche de la frontière invisible, ils étaient toujours en terre des exclus. Kizarni était le nom de cette région aussi vaste était-elle que le pays qui fut autrefois la Suisse. Peut-être était-ce à cause de sa présence que l'homme venait à s'en prendre à lui, il est vrai que certains n'aiment pas trop que l'on empiète sur leur terrain. Mais en attendant, le blondinet n'avait guère de chance quand le grand brun qui continuait de lui lancer des attaques. Encore heureux pour lui, le vampire des Healheart était souple et agile et il lui semblait aisé d'esquiver les coups que voulait lui porter son adversaire, mais répliquer était une toute autre histoire. Malgré tout, il lui fallait être prudent et faire attention à ses yeux principalement, car le blason qu'arborait l'homme était celui des Gleamblue, et s'il se retrouvait aveugle ne serait-ce que quelques secondes, s'en serait fini de lui.

Le vampire avait beau esquiver, il risquait aussi de s'épuiser et il ne pouvait se contenter d'attendre que son adversaire ne s'épuise lui aussi. Les deux hommes s'arrêtèrent subitement de bouger, se regardant droit dans les yeux, le silence se faisait pesant. Ils se dévisageaient sans qu'aucun ne viennent dire quoique ce soit, un face à face dans les règles de l'art. Dès à présent, les choses allaient être d'un tout autre niveau et le combat que plus sérieux encore.

-Je n'aime pas les intrus.

Sora l'avait bien remarqué et s'il l'avait put, il aurait évité tout combat avec cet individu. La seule chose qu'il pouvait espérer, c'est que cet homme ne possède pas un pouvoir de niveau trois, auquel cas il se trouverait dans une mauvaise posture. Les Gleamblue ont la capacité de créer la lumière, chaque clan possède un pouvoir qui lui est propre qui s'étend sur trois niveau, le vampire qui se trouvait devant lui, s'il était de ce dernier niveau, aurait la capacité de l'aveugler et ceux, définitivement. Sora faisait partie d'une grande lignée de guérisseurs mais ne possédait pas encore un pouvoir de niveau trois qui permettait de guérir les maladies incurables, mais il faut aussi savoir que les niveau trois sont très rares. Malheureusement peut-être pour lui, il s'avère qu'il y en a parmi les bannis, et c'est principalement par leur niveau qu'ils ont été banni pour usage abusif. Les Gleamblue possédaient des bannis à cause même de ce niveau trois existant, même si peu de la lignée avait ce niveau là.

Sora eut à peine le temps de réagir que déjà son adversaire voulut user de son pouvoir, à faible dose cela dit, cherchant sans doute à la déstabilisé pour pouvoir ensuite lui asséner un coup mais il eut le réflexe de protéger ses yeux juste à temps. Malgré tout, le vampire sentit le coup passer quand il vola contre un arbre après s'être reçu le poing de l'homme en plein ventre. Il cracha un instant du sang et même si les vampires avaient la capacité de se régénérer, Sora usa de ses pouvoirs en plus pour guérir nettement plus vite et ainsi esquiver le coup suivant bien que de justesse. Les choses sérieuses avait vraiment commencées et il n'hésiterait plus à lui aussi user de ses capacités liées à son clan. Peut-être paraît-il inoffensif, mais mieux vaut ne pas trop le chercher, car un niveau deux chez les Healheart à la faculté d'endormir le corps et le vampire n'oubliera certainement pas d'en employer sur cet individu sinistre. Mais encore fallait-il pouvoir l'approcher, mais comme on dit, la meilleur défense c'est l'attaque.

Le vampire aux yeux bleu attendit que son adversaire fonce de nouveau sur lui pour lui porter un coup, mais en venant à l'esquiver, il put toucher l'homme dans le dos du plat de sa main et commencer son travail d'endormissement. Cependant, Sora ne pouvait rester très longtemps aussi près de lui et ainsi devrait-il répéter la même opération plusieurs fois pour que cela finisse concluant. Son adversaire ne comprit pas immédiatement ce qu'il venait de faire, peut-être n'avait-il pas remarqué le blason des Healheart sur la poitrine du vampire, brodé sur sa chemise. Enfin qu'importe, le temps des discussions étaient révolus et c'était les poings qui parlaient en cet instant. L'homme aux cheveux de jais se précipita de nouveau vers Sora, mais quand celui-ci voulut de nouveau esquiver, le poing de l'homme s'illumina et le vampire ainsi aveuglé quelques instants perdit la possibilité d'esquiver et se retrouva de nouveau projetait quelques mètres plus loin, réussissant quand même à rester sur ses jambes. Seulement il y avait un léger problème, la lumière qui avait envahit la vision du blondinet n'avait pas l'air de vouloir se dissiper et il commençait à paniquer légèrement en se retrouvant ainsi à la merci de l'homme.

Le seul moyen d'esquiver à présent était de se fier à ses oreilles, les yeux ne lui servirait plus avant un petit moment, ou dans le pire des cas, définitivement. Mais il n'était pas aisé de percevoir les mouvements autour de lui comme cela et quelques secondes et avant que Sora n'ait put s'habituer à sa cécité, il se retrouva à manger le sol, lâchant un gémissement de douleur. Son adversaire l'avait prit en traître et lui avait asséné un coup en plein dos, coulant le vampire au sol, se tournant pour se trouver ainsi allongé à même le sol. Malgré tout, sa vision se fit progressivement plus nette et bientôt il put voir l'individu qui se tenait au dessus de lui, ses pieds de chaque côté de son corps, pour le coup, il le regardait vraiment de haut dans tout les sens du terme. Le blondinet avait bien peur que le combat ne s'achève là, et peut-être pour lui en n'était-ce également finis. Sora avait bien du mal à bouger, sa colonne vertébrale en avait prit un sacré coup, et même pour un vampire il semblait peu aisé de guérir mais avec son pouvoir, il aurait put se soigner, à condition que l'homme ne reste pas là à l'en empêcher.

-Je suis Matthew Kervan Burggraf Gleamblue, identifie-toi étranger.

-Je... Je suis... Sora Duteous... Von Healheart.

-Une connaissance de Fiel Lugd Wildgraf Mighty... Soit, veuillez me pardonner de vous avoir ainsi malmené, je ne pensais pas avoir à faire à vous.

Sora ne comprit pas trop et il semblait bien qu'on le prenait pour un ami de ce satané Fiel néanmoins, il n'allait pas contesté au risque de se retrouver encore d'avantage mal en point s'il savait qu'il ne porte pas ce Mighty dans son cœur. L'homme vint lui tendre la main et la vampire s'en saisit, ainsi aidé à se relevé, il avait malgré tout un peu de mal à tenir debout mais Matthew l'aida jusqu'à ce qu'il puisse réparer sa colonne vertébrale assez bien matraquée cela dit. Après quoi n'avait-il plus besoin d'aide pour se maintenir sur ses jambes et toute douleur dans son corps s'était dissipée. L'issu de ce combat avait était plutôt bien, malgré que Sora n'aime pas l'idée d'avoir été « sauvé » par Fiel mais pour une fois, il devait bien reconnaître que cet idiot lui avait été utile surtout après avoir essuyé une lamentable défaite. Mais avec tout cela, il avait put ainsi se rendre compte qu'il était bien loin de pouvoir protéger Artémis de tous les danger et il ne sortait de ce combat que plus fort encore et à présent, il allait devoir développer sa force physique mais aussi mentale.


Dans le monde des vampires, il existe respectivement dix clan possédant chacun sa propre ville mais surtout son propre pouvoir. Chacune des lignées possèdent un blason qui lui est propre, brodé magiquement sur chacun des vêtements de l'individu. Il est de rigueur d'afficher son appartenance à un clan pour ne pas être prit pour un vulgaire humain, mais il n'y eut jamais de soucis, chaque vampire est fière d'arborer son blason.

2 septembre 2009

Partie 9

Artémis était toute excitée en faisant sa valide. Depuis quelques temps, toute sa classe partait avec deux professeurs pour un semaine dans une ville nommée Meross. Concrètement, elle ne savait pas grand chose sur cet endroit mais elle avait hâte d'y être même si le voyage prendrait un peu de temps, l'optique de rencontrer de nombreuses nouvelles personnes l'enchantait au plus haut point et elle était fin prête pour le départ le lendemain. C'est l'esprit léger qu'elle avait rejoint son lit et l'impatience d'être au lendemain l'aida comme à s'endormir, le temps passant plus vite quand on dort ! Et autant dire que dès que l'aube apparut, la jeune fille était déjà debout et prête à quitter la maison pour une semaine.

Artémis était plutôt contente de délaisser cette maison pour la semaine à venir, elle ne s'y sentait pas à l'aise, et elle faisait toujours tout pour y rester le moins possible. L'absence de ses parents pesait lourd sur son coeur, et à chaque instant qu'elle devait passer dans cet endroit vide de vie ne la rendait que plus mal à l'aise. Heureusement, sa meilleure amie était là, et quand elle le pouvait, elle restait auprès d'elle, et sa présence lui faisait beaucoup de bien et apaisé le chagrin de son coeur. C'est cette amie qu'elle avait hâte de rejoindre et lui donnait la force de courir à toute vitesse à travers le chemin terreux jusqu'à l'arrêt de bus qui passait non loin de son village. Elle s'était levé bien assez tôt pour prendre le premier bus qui passait, au lieu du deuxième habituel. C'est ainsi qu'elle prit place dans le véhicule avec sa valise et qu'elle arriva largement en avance au portail de son lycée. Celui-ci n'était même pas encore ouvert et la jeune fille était la première arrivée, mais qu'importe, elle était toute excitée et avait hâte que le départ soit lancé.

Dans ce monde, il était courant de perdre un être qui nous est proche à cause d'un vampire. Leur existence n'était pas inconnu, loin de là, c'était clairement la race inférieur et les humains étaient considérés comme inférieur. Certains hommes n'aimaient pas cette idée et avait tentait de se rebeller contre le monde de la nuit, mais cela n'avait strictement servit à rien, les humains rebelles avaient été pour ainsi dire... éradiqués. Depuis cet « incident », plus aucunes tentatives de rébellions n'avaient été recensé, et les humains s'étaient résigné à être que des gardes-manger pour êtres assoiffés de sang. Certains vivaient sans se soucier de la race vampirique, d'autres vivent dans la peur et restent souvent cloîtrés chez eux pour ne jamais sortir. Ils sont rares mais certains humains ont été formé, clandestinement et dans l'ombre, au combat, en apprenant les points faibles des vampires.

La meilleure amie de Artémis avait elle aussi perdu un être qui lui était cher à son coeur, et les deux jeunes filles se sont soutenues mutuellement. Si elle avait perdu ses deux parents, son amie avait perdu son petit frère. Il était plutôt rare que des vampires s'en prennent à de jeune enfant, et s'il était encore en vie aujourd'hui, il aurait eu quinze ans. Cela faisait deux ans que le petit frère de sa meilleure amie avait disparut dans le néant alors que pour elle, la mort de ses parents était encore récent , cela faisait toujours juste un mois et demi, presque deux. La mort de ses parents marqué également le jour où ce vampire, Sora, était entré dans sa vie et l'avait complètement chamboulé. Auparavant, elle n'avait jamais eu aucun contact avec le monde de la nuit, mais depuis cette nuit précisément, il lui semblait voir des vampires partout autour d'elle et cela l'effrayait de plus en plus.

Artémis était tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'avait même pas remarqué que d'autres personnes de sa classe était arrivé, et que le bus et chauffeur aussi était arrivé, à l'instant même, et au loin, sa meilleure amie accourrait vers elle avec sa valise. La jeune fille délaissa la sienne et se précipita vers elle.

-Loo ! Ça y est, c'est le grand jour du départ, je suis toute excitée !

-Moi aussi ! Je suis sûr que ce séjour sera super ! Répondit la meilleure amie de Artémis.

Ensemble, les deux jeunes filles allèrent là où Artémis se tenait il y a quelques secondes à peine, et un premier professeur arriva lui aussi, proposant d'entré de commencer à charger les valises dans la soute du bus avec l'accord du chauffeur. Elles ne se le firent pas répéter et donnèrent leur valises respectives à leur professeur de physique qui chargea les deux bagages dans le véhicule et tout de suite après, elles demandèrent au conducteur s'il était possible de monter à l'intérieur et après accord, les deux jeunes filles se précipitèrent dans le bus, prenant des places de choix en riant joyeusement.

-J'ai trop hâte d'y être.

-Dis Artémis, tu connais quelques infos sur Meross.

-Hum non pas vraiment et toi ?

Liloo Stupray comme était le nom complet de sa meilleure amie, lui expliqua que la ville de Meross était réputée pour posséder une source chaude des plus prisée de la région, certaines rumeurs courraient comme quoi elle aurait des propriétés curative, mais aussi aphrodisiaques... Enfin seulement l'une des quatre sources pour cette dernières propriété. Enfin après, ce sot juste des rumeurs et personne ne sait si c'était vraiment vrai ou pas. En tout cas, Artémis avait hâte de se prélasser dans l'eau chaude d'une de ces sources chaudes et y resterait bien des heures entières dedans à faire la flemmarde.

Loo et elle regardèrent les autres élèves de leur classe entrer et sortir du bus alors qu'elles continuaient de discuter jusqu'à ce que l'heure du départ soit donné et que tout le monde prennent définitivement place. Avec eux, il y avait deux professeur, celui de physique et celle de français. Dans certaines régions du monde, cette langue était encore parlé mais elle restait une encore assez rare. En vérité, depuis le grand cataclysme qui a fait que des continents et des pays on était rongé par les eaux ou on totalement disparut, les populations s'étaient regroupés et regardaient désespérément leurs villes disparaître soit sous les eaux, soit envahit par les forêts. On dit que c'est à peu près au même moment que les vampires sont apparut et que ce serait eux qui auraient reconstruit la civilisation humaine tout en se gardant bien la meilleure place. Une langue commune avait été créé, un mélange d'un peu toutes celles qui existaient autrefois, mais d'autres ont voulut garder leur langue mère et refusaient de la voir disparaître et l'ont transmis aux générations qu'il y eut après.

Artémis repensait à tout cela avec une certaine mélancolie qu'elle ne comprenait pas. Elle se demandait bien comment était le monde avant le grand cataclysme, on ne savait que très peu de chose sur le passé, la plupart des ouvrages et autres cartes avaient étaient emporté par les eaux. Elle était curieuse et trouvait cela dommage que tant d'histoire ait disparut comme ça sans que l'on ne retrouve rien. Des archéologues sont persuadé qu'une bibliothèque sous-marine avait été construite juste avant le grand cataclysme et que tout les ouvrages les plus important y avait été transportés. Mais là encore, simple rumeur, et aucune trouvaille.

Sans s'en rendre compte, la jeune fille s'était endormie pendant le trajet, et ce fut sa meilleure amie qui la réveilla en douceur quand ils arrivèrent bientôt à la ville de Meross. L'excitation qui l'avait prise quelques heures auparavant revint d'un seul coup et Loo avait bien du mal à la calmer. Autant dire que quand il fut temps de descendre du bus, elle était dans les premières sorties, pouvoir se dégourdir les jambes, c'était vraiment agréable. Les deux jeunes filles, mais aussi le reste de la classe, semblaient émerveillé par la beauté du paysage. La plupart des villes se trouvaient dans des prairies que les forêt avaient bien voulut créer d'elles-même, et cela où cette ville était implanté était vraiment sublime, mais le plus beau était cet arbre gigantesque qui trônait au milieu de la ville.

Les premiers jours passèrent et c'était l'effervescence totale, la plupart du temps était passé dans les sources chaudes à se détendre mais à force, on avait bien envie de passer du temps à faire autre chose, et le troisième jour, Loo et Artémis s'était détaché du groupe pour faire un tour en ville. La citée était vraiment des plus sublime mais les filles étaient intrigué qu'il n'y ai presque personne. Cet endroit était aussi réputé pour être plein de vie mais à l'instant on avait plutôt l'impression qu'elle avait été désertée... C'était plutôt étrange et elles étaient partie voir un peu aussi s'il était encore possible de rencontrer des gens de la ville, qui seraient encore là, et peut-être même savoir si c'est normal qu'il y ait si peu d'activité.

Loo décida de retourner auprès des autres, mais Artémis avait envie de rester un peu là, se trouvant au pied du grand arbre qui ornait le centre de la place. Cet arbre était vraiment grand et quand on est à la base du tronc, il est tout bonnement impossible ou juste extrêmement difficile d'apercevoir le haut de sa cime. La jeune fille avait laissé repartir son amie alors qu'elle restait à méditer là. Tout comme elle avait ressentit une certaine mélancolie en repensant au passé qu'elle n'avait vu, cet arbre lui rappelait quelque chose étrangement, comme si elle l'avait déjà vu auparavant alors que dans sa mémoire, c'était bien la première fois qu'elle le voyait vraiment. C'était pourtant bien une impression de déjà vu qu'elle ressentait en cet instant présent, à cette vue et ce n'en était que plus troublant.

Artémis poussa un long soupir, ne comprenant plus rien, elle voulut alors s'en retourner auprès de son amie mais quand elle vint se retourner, elle fit un beau bond. Ce n'est pas que quelque chose l'ait effrayé, mais que quelqu'un l'ait plutôt surprise. Avant qu'elle n'ai put dire quoique ce soit, l'homme qui se dressait devant elle la prit dans ses bras et l'entraîna rapidement avec lui, mais pas pour la mener dans un lieu très commun puisqu'il grimpa comme cela dans les hautes branches de l'arbre millénaire. La jeune fille ne cachait pas sa panique et sa crainte d'être si élevé du niveau du sol et évitait du mieux qu'elle pouvait de regarder en bas, s'accrochant au vampire qui s'installa sur la branche, s'appuyant contre le tronc.

-Comment ça se fait que vous soyez là... Monsieur Fiel ?

Artémis n'avait pas put s'empêcher de rougir un peu, surtout qu'elle était dans les bras de ce vampire. Celui-ci se mit d'ailleurs à rire en voyant son visage mais aussi parce qu'il était assez amusé par la situation en elle même.

-C'est parce que je suis ici chez moi, répondit-il finalement.

La jeune fille se demandait bien pourquoi de toutes les villes il fallait qu'elle tombe sur celle où vit ce vampire. Elle était toujours un peu gênée du fait qu'elle était dans ses bras mais ne resta pas là toute silencieuse et profita qu'il soit un habitant de cette ville pour lui demander pourquoi il y avait si peu de gens à l'heure actuelle. Fiel lui expliqua alors qu'ils avaient été prévenu que des humains viendraient et donc ceux qui avaient du mal à résister à du bon sang humain sont partis pour la semaine hors de la ville mais comme elle ne pouvait être déserté complètement, les vampires capables de résister à leur pulsion sont resté pour s'assurer que tout aile bien pendant l'absence des autres.

-Mais je dois bien avouer que j'ai du mal à résister à l'appelle de ton sang ma douce Artémis, dit Fiel comme en conclusion en glissant ses lèvres dans le cou de la jeune fille.

Elle frémit au contact des lèvres de Fiel mais le repoussa rapidement, craignant que celui-ci n'en vienne aux crocs. Le vampire sourit pour lui et vint descendre de l'arbre en tenant fermement l'humaine dans ses bras. Il l'emmena sans son consentement jusqu'à chez lui, ne daignant la lâcher que lorsqu'ils furent à l'intérieur. Ce n'est pas vraiment qu'il l'enlevait, mais il profitait bien que Sora soit occupé ailleurs pour profiter un peu de la présence de Artémis en sa ville natale. Il fallait dire que le vampire n'aurait pas vraiment d'autre occasion de l'approcher. Du moins... pour le moment.


Sincèrement, je ne m'attendais pas du tout à retrouver ce vampire ici. Les jours qui restait durant le séjour, ce vampire venait me chercher la nuit. Il disait que c'était juste pour passer le temps, et ce qui me sembla vraiment étrange, c'est qu'il n'essaya même pas de me prendre du sang. Je dois dire que j'ai été surprise malgré tout, tout comme de ne pas voir cet autre vampire qui semblait pourtant me tourner autour et qui avait passé un marché avec moi...

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Dream of Life ~ Où les mots prennent vie
  • ~ Mon petit monde à moi bercé par les mots, dans cette dimension à part, je vais tâcher de vous emporter dans un autre monde, les mots que j'écrirais prendront vie, et ils vous mèneront loin de ce monde, laissez-vous emporter dans cet univers ~
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